La Suite, d'une durée moyenne d'exécution de onze minutes environ[6], est constituée de quatre mouvements :
Ouverture, à , « Vif et gai », ouverture« éclatante de vie[6] » ;
Divertissement, à , « Animé », qui fait d'abord dialoguer violon et clarinette, le piano n'entrant que plus tardivement[6] (« Moins animé ») ;
Jeu, à , « Vif », que violon et clarinette « mènent et miment avec entrain[6] », rappelant « un peu le Stravinsky de L'Histoire du soldat avec ses nombreuses doubles cordes au violon et son caractère populaire et âpre[7] », tandis que le piano se tait[7] ;
Introduction et Final, à , « Modéré », puis , « Vif », final constitué d'une « Introduction grave enchaînant sur une Ronde joyeuse qui conclut[6] » en présentant « deux éléments principaux : un thème dans le style d'une chanson française au caractère de rengaine bientôt suivi d'une musique jetant un clin d'œil vers le blues[7] ».
Paul Collaer, Darius Milhaud : Nouvelle édition revue et augmentée, accompagnée du catalogue des œuvres et d'une discographie, Genève-Paris, Éditions Slatkine, , 617 p. (ISBN2-05-100375-0).
François-René Tranchefort, « Darius Milhaud », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN2-213-02403-0), p. 597–610.