Il peut posséder une voile à corne avec ou sans flèche ou un hunier sur les navires anciens, ou un gréement bermudien sur les navires modernes, avec une voile unique triangulaire.
Étymologie
Sloop vient du néerlandaissloep et de la même origine étymologique que le français chaloupe. Il existe aussi le terme francisé sloup pour désigner ce type de gréement[2].
Usage et historique
Comme la plupart des petits voiliers à gréement aurique, les sloops étaient, tout comme les cotres, des navires de pêche maniables et rapides. Les deux termes étaient synonymes autrefois[1],[2].
Au temps de la marine à voile, le sloop-of-war désignait, en Angleterre, les navires de guerre à un, deux ou trois mâts plus petits que les frégates, rapides mais faiblement armés.
Pour les bateaux traditionnels, la distinction se fait plutôt sur la présence d'une voile de flèche (on parle alors de cotre) ou sans flèche (on parle alors de sloop ou sloup, souvent orthographié à la française). À noter que l'appellation cotre ou sloup peut aussi varier d'une région à l'autre[3].
C'est la forme la plus courante des bateaux habitables de dimensions moyennes. Le Dragon est un type sportif célèbre de sloop.
le sloop ponté est, comme son nom l'indique, équipé d'un pont.
Il existe un exemple de sloop équipé d'une voilure rigide. C'est au Maroc, en 1934, que Michel Minéo met au point une voile conçue sur les principes de l'aéronautique et remporte une régate de trois milles avec un mille d'avance[4].