ArtimonL’artimon ou voile d'artimon est la voile basse principale portée sur le mât d'artimon d'un voilier à deux mâts ou plus[1] (le mât d'artimon étant le mât le plus à l'arrière d'un voilier, derrière le grand mât[2]). Sur les grands voiliers, le pavillon national était frappé sur la corne d'artimon. Étymologie et sémantiqueLe mot artimon à une origine variable suivant les sources : il pourrait être issu du bas latin de Gênes artimonus, littéralement : « voile du mât », dérivant du latin classique artemo, artemonis qui signifie « petite voile »[3],[4], ou du grec artemôn[5]. Le terme anglais mizzen sail désignant la voile d'artimon[1] est un faux ami de la voile de misaine (voile du mât de misaine) qui s'appelle foresail en anglais. DéfinitionGréement carréSur les gréements carrés comme pour les gréements auriques, le mât d'artimon présente toujours une brigantine[6] (voile aurique) rarement associé à une deuxième voile basse carrée : la voile d'artimon ou voile barrée[6](crossjack en anglais[5],[7]), l'artimon pouvant parfois désigner à tort la brigantine[6] sur les gréements carrés. Gréement auriquesSur les gréements auriques et bermudiens, la voile basse du mât d'artimon présente toujours une seule voile (à corne, houari ou bermudienne) qui est la voile d'artimon[5] qui correspond sur les gréements aurique à la brigantine. Pour un gréement au tiers, on parle de taille-vent[5] pour désigner cette voile, et lorsque le mât d'artimon est situé à l'arrière du gouvernail, la voile qu'il porte s'appelle tapecul[8]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
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