Opération Artimon
Opération Artimon
La frégate française Jean de Vienne, un des bâtiments ayant participé à l'opération.
Batailles Intervention des forces de la Coalition :
Incidents après le cessez-le-feu :
L’opération Artimon est le nom donné à la participation de la Marine nationale française, dans les missions de contrôle des navires à la suite des sanctions économiques infligées à l'Irak par la résolution 661 de l'ONU. Contexte historiqueEn 1990, l'Irak accuse officiellement le Koweït d'avoir volé du pétrole irakien par forage oblique, bien que certaines sources irakiennes indiquent que la décision de Saddam Hussein d'attaquer le Koweït avait été mise au point de nombreux mois avant l'invasion[1]. Plusieurs raisons officieuses ont été avancées afin de justifier l'invasion irakienne : l'incapacité de l'Irak à rembourser les 80 milliards de dollars qui avaient été empruntés au Koweït pour financer la guerre Iran-Irak et la surproduction koweïtienne de pétrole qui a provoqué des baisses de revenus pour l'Irak[2]. Le Koweït est envahi du 2 au par l'armée irakienne. Le , le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 660 condamnant l'invasion irakienne du Koweït et exigeant que l'Irak retire inconditionnellement toutes les forces déployées au Koweït, mais en vain[3]. CompositionDès l'invasion du Koweit par les troupes de Saddam Hussein, la France monte l'opération Salamandre. Les forces françaises employées dans le cadre du contrôle de l'embargo sont intégrées dans celles de l'UEO (Union de l'Europe occidentale) et réparties dans les trois missions Artimon. L'UEO a attribué la direction de l'opération à l'amiral français pour l'océan Indien (Alindien) :
Dès le , cinq bâtiments sont affectés aux missions Artimon, dont les avisos Commandant Bory, Commandant Ducuing et Protet basés à Djibouti. Le , la frégate Dupleix quitte Toulon suivie le par la frégate Montcalm, accompagnées du pétrolier ravitailleur Durance. En , ces bâtiments sont renforcés par la frégate La Motte Picquet et l'escorteur d'escadre Du Chayla. Le , la frégate Jean de Vienne et l'aviso Premier-Maître L'Her appareillent pour le golfe arabo-persique. Le Jean de Vienne rejoint à Dubai le La Motte Picquet pour le remplacer. Le Jean de Vienne est engagé dans cette guerre aux côtés des alliées pendant toute la durée du conflit ( au ). C'est le seul bâtiment de la Marine nationale à avoir été engagé dans les forces de surface sous commandement et contrôle opérationnels des américains. Après près de 2 mois sans escale, le Jean de Vienne est relevé par le Latouche Tréville début . Le Jean de Vienne rejoint la mer rouge pour participer à la mission Artimon et rentre à Toulon mi-. Début février, la frégate Latouche Tréville remplace La Motte Picquet qui rentre à Brest en [4]. L'escorteur D630 Du Chayla est le navire français avec sa centième visite effectué le 5 avril 1991, juste avant de quitter la mer Rouge pour regagner la France, le navire non-américain ayant effectué le plus d'inspections[5]. Notes et références
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