Chaque numéro retrace la vie d'un grand personnage de l'Histoire et met en lumière des lieux hautement emblématiques du patrimoine.
Le reportage est constitué d'images d'archives, d'iconographies, de reconstitutions, ainsi que de visites de différents lieux en lien avec le sujet évoqué. Chaque séquence est entrecoupée d'entretiens avec des spécialistes (historiens, écrivains, archéologues, conservateurs de musée, etc.).
Liste des épisodes inédits
Néron, le tyran de Rome
Description
Ce numéro retrace la vie de l'empereur romain Néron, connu pour avoir assassiné sa mère Agrippine, et pour ses persécutions envers les chrétiens[1]. Les sources antiques lui attribuent également la responsabilité du Grand incendie de Rome en mais les études récentes tendent à l'innocenter[2].
Le reportage brosse le portrait d'un empereur à la personnalité complexe, passionné par les arts et l'ingénierie, et dont la postérité a longtemps retenu l'image d'un tyran mégalomane, cruel et pervers[3].
Le magazine Télé 7 jours note : « Stéphane Bern nous propose de découvrir le portrait riche en couleurs et moins convenu que d’ordinaire d’un des empereurs les plus controversés de l’Antiquité romaine. C’est aussi l’occasion d’une plongée dans la Rome du Ier siècle apr. J.-C. »[4].
Lieux de tournage
Parmi les lieux visités par l'émission, on retrouve notamment les sites archéologiques d'Antium et des grottes de la Domus aurea (l'ancien palais impérial de Néron), les musées du Capitole à Rome mais également différents lieux emblématiques de la ville de Nîmes. Des associations locales de la ville ont d'ailleurs été mise à contribution pour le tournage des scènes de reconstitution[5],[6].
L'émission s'attache également à décrypter sa personnalité, à la fois fantasque, curieuse et attachante, ainsi que les relations d'amitié qu'elle entretient avec différentes figures de son temps : Albert Einstein, Jean Cocteau, Albert Schweitzer ou encore Colette[9].
Le reportage revient enfin sur ses différents voyages à l'étranger, officiels et privés, et notamment son séjour en Égypte où elle assiste à l'ouverture officielle du tombeau de Toutânkhamon[9].
Le magazine Télé Z note : « À travers le portrait que le magazine de France 3 lui dresse, se dessine une femme éprise de liberté, de modernité et bien loin de l’image classique d’une souveraine. Un numéro inédit duquel sortent plusieurs informations étonnantes »[10].
L’émission retrace les grandes étapes de sa vie, de sa jeunesse dorée à Urbino à son apothéose romaine, en passant par les palais de Toscane jusqu’au Panthéon à Rome, où il est enterré[11]. Elle décrypte également la personnalité du peintre : son tempérament de séducteur, la douceur de ses mœurs ainsi que sa capacité à faire preuve d'aisance en toute circonstance.
Le reportage tente enfin de percer les secrets de sa mort inexpliquée à 37 ans, qui fut souvent mise sur le compte d’excès d’étreintes amoureuses avec sa maîtresse[12].
L'hebdomadaire Marianne note : « Un excellent documentaire passionnant et plein d’anecdotes qui nous plongent au cœur de la Renaissance italienne sur les traces d’un génie lequel a marqué jusqu’à aujourd’hui les canons de la beauté occidentale »[13].
Lieux de tournage
Parmi les lieux visités par l'émission, on retrouve notamment sa maison natale à Urbino, les palais de Toscane, comme le palais Pandolfini, ainsi que le Palais Corsini et le Panthéon à Rome, où il est enterré[12].
L’émission retrace les grandes étapes de sa vie : son enfance dans le Missouri où elle côtoie la misère, sa carrière dans le music-hall dans les années 1920, ses multiples missions en tant qu’agent de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale, son combat contre la ségrégation raciale, mais aussi ses dernières années difficiles durant lesquelles elle est criblée de dettes[16].
L'hebdomadaire Marianne note : « Une évocation réussie du destin extraordinaire de la reine du music-hall, mélange d’images d’archives et de fiction, le tout ponctué de nombreux témoignages parmi lesquels ceux de quelques-uns de ses enfants adoptifs »[17].
Lieux de tournage
Parmi les lieux visités par l'émission, on retrouve notamment le château des Milandes en Dordogne, où la chanteuse a vécu durant la deuxième partie de sa vie après avoir quitté la scène[18],[14].
L’émission revient sur les grandes étapes de sa vie, de son arrivée sur le trône du Royaume de Piémont-Sardaigne à son couronnement en tant que roi d’Italie en passant par les différentes guerres d’indépendance.
Elle brosse le portrait d’un roi au caractère à la fois rustique et insolite, féru de chasse et séducteur malgré lui.
Le reportage décrit enfin le rôle qu’ont joué certains personnages clés dans l’unification de l’Italie, comme Giuseppe Garibaldi, Camillo Cavour ou encore l’empereur Napoléon III qui apporta son soutien dans la guerre contre l’Autriche[19],[20].
Le magazine Télé-Loisirs note : « Avec un numéro sur les traces du premier roi d'Italie, on passe un bon moment de l'autre côté des Alpes en compagnie de Stéphane Bern »[21].
Lieux de tournage
Parmi les lieux visités par l'émission, on retrouve notamment :
Alors qu'il espérait jouir d'une retraite tranquille en Amérique, l'empereur déchu est exilé par les Anglais à Sainte-Hélène, une île perdue au beau milieu de l'océan Atlantique.
L'émission revient sur sa lutte sans merci contre le gouverneur-geôlier Hudson Lowe, les querelles entre ses compagnons, la promiscuité, les rats, l'ennui, mais aussi la dépression, la maladie et enfin la mort.
Le reportage décrit également comment l'empereur des Français profite de ses dernières années pour retranscrire ses mémoires, et forger ainsi sa légende.
Le documentaire est enfin l'occasion de découvrir différents lieux emblématiques des six dernières années de sa vie[25].
Interrogé à ce sujet en , Stéphane Bern déclare :
« Napoléon s’inscrit dans le prolongement de la Révolution, et surtout, il est le concentré des contradictions de son temps. [..] Napoléon est l’une des grandes victimes françaises de la cancel culture à l’américaine, ce mouvement qui consiste à critiquer sans connaître, à condamner sans savoir. J’estime que, plutôt qu’être jugé, il mérite d’être étudié. Il nous laisse tant que son œuvre mérite d’être regardée avec recul, sans aduler ni blâmer[26]. »
Le magazine Télécâble Sat Hebdo note : « Le sujet Napoléon est renouvelé grâce à l'axe mettant en avant les dernières années de sa vie que l'on connaît moins. On plonge dans le microcosme de la cour de l'empereur déchu, digne d'un soap ! »[27].
Lieux de tournage
Parmi les lieux visités par l'émission, on retrouve notamment :
En raison des restrictions sanitaires dues à l'épidémie de Covid-19, les tournages de l'émission prévus hors de France ont été annulés. « On devait faire tous les plateaux à Sainte-Hélène mais on aurait dû subir une quarantaine sur place. On a donc tourné à Fontainebleau et aux Invalides. » explique Stéphane Bern[28].
L'émission revient sur les grandes étapes de sa vie : la mort tragique de son père Charles le Téméraire qui la propulse à la tête du duché de Bourgogne à seulement 19 ans, la situation économique difficile du duché, sa lutte incessante contre le roi de France Louis XI, son mariage avec Maximilien d'Autriche, jusqu'à sa mort accidentelle en 1482 des suites d'une chute de cheval[32].
Interviewé au sujet de l'émission, Stéphane Bern confie :
« Le roi Louis XI, son parrain, apparaît peu sympathique dans l’émission. Il presse sa filleule et lui fait la guerre mais c’est finalement en unissant le sort des Pays-Bas Bourguignons à la maison de Habsbourg, que Marie tracera une voie vers le Saint-Empire romain germanique, celui dont héritera son petit-fils Charles Quint[33]. »
En raison de la fermeture des frontières en 2020 due à l'épidémie de Covid-19, l'équipe de tournage de Secrets d'histoire n'a pas pu se rendre en Suisse pour le tournage. Comme l'explique le conservateur du musée du château de Grandson Camille Verdier, c'est une équipe locale qui a donc réalisé les tournages :
« C’était une très bonne surprise, on ne s’y attendait pas. Nous avons été contactés et tout s’est très rapidement mis en place. En raison du confinement et de la fermeture des frontières, c’est une équipe genevoise qui a assuré les prises, en présence de la réalisatrice[30]. »
Ce numéro brosse le portrait de Toussaint Louverture, général et homme politique franco-haïtien, qui fut l'une des grandes figures de l'anticolonialisme et de l'émancipation des Noirs.
Le documentaire retrace les grandes étapes de sa vie : ses origines africaines, sa condition d'esclave dans la colonie française de Saint-Domingue (actuelle Haïti), son affranchissement puis sa nomination en tant que général de division de la République française mais également sa rivalité avec Napoléon Bonaparte et enfin sa lutte pour libérer les esclaves de Saint-Domingue.
L'émission brosse le portrait d'un meneur d'hommes, à la fois séducteur et visionnaire.
Elle présente également différents personnages emblématiques de la lutte contre l'esclavage : « Solitude », une femme métisse devenue une légende de la liberté en Guadeloupe, l'abbé Grégoire, figure de la Révolution Française qui a permis la première abolition de l'esclavage en 1794 ou encore l'homme politique français Victor Schœlcher, celui qui a obtenu son abandon total par la France en 1848[35].
En tournage pour l’occasion au fort de Joux en mars 2021, Stéphane Bern explique :
« J’ai rajouté au programme de Secrets d'histoire cette année une émission pour le 10 mai sur l’abolition de l’esclavage. C’est dans l’air du temps, nous avons vraiment besoin de nous rappeler de Toussaint Louverture. Cela permet de réconcilier les mémoires et les populations qui forment la nation française[36]. »
Lors du tournage au fort de Joux, Stéphane Bern déclare :
« Je trouve que c’est toujours intéressant de raconter l’Histoire dans les lieux où elle s’est déroulée, et je n’aurais manqué pour rien au monde de découvrir ce magnifique château de Joux[40]. »
« C’est une raison beaucoup plus politique et beaucoup plus financière que religieuse. Le procès était un tissu de mensonges depuis le début. [..] Moi je ne suis que le liant. Dans Secrets d’Histoire, ce sont les historiens les plus pointus sur la question qui interviennent et qui donnent parfois des avis contradictoires, ce qui est intéressant. Cela permet aux téléspectateurs de se faire une opinion[42]. »
Le magazine Télé-Loisirs note : « Comme souvent dans l’émission de Stéphane Bern, les reconstitutions avec acteurs semblent kitsch et bien maladroites. C’est d’autant plus dommage qu’avec ses riches témoignages, l’animateur propose un récit passionnant sur un épisode historique qui n’a pas encore livré tous ses secrets, mais qui s’avère toujours fascinant[43]. »
Lieux de tournage
Parmi les lieux visités par l'émission, on retrouvera notamment :
Interviewée par le quotidien La Nouvelle République, la responsable du château Marie-Eve Scheffer voit dans cette émission une opportunité d'accueillir de nouveaux touristes: « Tous ces tournages contribuent au rayonnement du site, ça donne à voir des images de la forteresse qui donnent forcément envie aux téléspectateurs de venir sur place »[44].
Marie-Ève Scheffer - responsable de la forteresse royale de Chinon
Monique Dollin du Fresnel - historienne
Dominique Vingtain - conservatrice du Palais des papes
Antoinette Gorioux - responsable du fort Saint-André
S.E. Dominique le Prince de La Rochefoucauld-Montbel - Grand Hospitalier de l’Ordre de Malte[49]
Louis XV et la Bête du Gévaudan
Ce numéro se penche sur le mystère de la Bête du Gévaudan, une bête féroce qui terrorisa la province du Gévaudan (actuelle Lozère) entre 1764 et 1767, et qui aurait fait près d’une centaine de victimes[50].
Cette histoire a inspiré de nombreuses de fictions comme le film Le Pacte des loups[51] ou La bête du Gévaudan 1764-1765 deux ans à tuer, dont certaines images ont été intégrées à l'émission[52].
Au niveau économique, le département de la Lozère espère que cette émission permettra également d'attirer plus de touristes à l'approche des vacances de la Toussaint. « Le média télé est celui qui a le plus d'impact, avec des effets à court, moyen et long terme » explique ainsi Eric Debenne, directeur de Lozère tourisme[52].
Le magazine Télé 7 jours note : « L'émission sur la bête du Gévaudan traîne un peu en longueur, multiplie les "spécialistes" qui racontent souvent la même chose et ne commence à éveiller l'intérêt véritablement que dans son dernier tiers lorsqu'elle décrypte les implications de cette drôle d'affaire qui éveillera l'attention jusqu'en Amérique »[54].
Lieux de tournage
Parmi les lieux visités par l'émission, on retrouvera notamment :
Le documentaire retrace les grandes étapes de sa vie de son enfance à Aix-en-Provence jusqu'à sa mort mystérieuse à Paris en 1902, tout en faisant visiter les lieux qui ont inspiré ses romans comme les mines du Nord ou les grands magasins parisiens.
L'émission dresse le portrait d'un travailleur acharné et d'un homme épris de justice et de vérité. Elle évoque également sa double vie, entre Alexandrine, son épouse et la mère de ses enfants, et Jeanne, une lingère de 27 ans plus jeune que lui[59].
Martine Leblond-Zola - vice Présidente de la Maison Zola – Musée Dreyfus[59]
Gustave Flaubert, la fureur d'écrire !
Description
Ce numéro retracera le destin de l’écrivain Gustave Flaubert, l’un des plus grands romanciers français du XIXe siècle[60].
L'émission brosse le portrait d'un homme complexe, qui place l’art avant toute chose, et fuit la célébrité et le mariage[61].
Elle revient également sur ses rencontres avec George Sand et Charles Baudelaire[62]. Elle fait aussi découvrir différents objets du pavillon Flaubert, un registre d’emprunt de documents ainsi que des manuscrits du roman Madame Bovary[60].
Nathalie Romatet - propriétaire du château de Miromesnil[64],[62]
Diffusion
L'émission est diffusée le lundi en prime-time sur France 3, à partir du . Chaque numéro dure entre 1 heure 30 et 2 heures.
Audiences
Le premier numéro de la saison, consacré à l'empereur Néron, obtient un score moyen (1,9 million de téléspectateurs), légèrement supérieur à celui du dernier numéro de 2020 consacré à Beethoven (1,85 million)[65].
À la suite du décès de Philip Mountbatten le 9 avril 2021, l'émission qui lui consacrée, intitulée Le Prince Philip au service de Sa Majesté, est rediffusée le jour même[66].
↑Marie-Sylvie Prudhomme, « Dordogne : Stéphane Bern va venir tourner un "Secret d'Histoire" au château des Milandes », France Bleu Périgord, (lire en ligne)