Située dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne, dans le Landais et dans l'aire d'attraction de Bergerac, la commune déléguée de Saint-Jean-d'Eyraud s'étend sur 10,05 km2. Représentant la partie nord-ouest de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens, elle doit son nom à l'Eyraud, un ruisseau qui y prend sa source et traverse le territoire communal du nord-est au sud-ouest.
L'altitude minimale avec 74 mètres se trouve localisée au sud-ouest, au lieu-dit le Moulin de Géraud, là où l'Eyraud quitte la commune et entre sur celle de Laveyssière. L'altitude maximale avec 168 mètres est située à l'est, au nord du lieu-dit les Foullergues[1]. Sur le plan géologique, le sol est principalement composé de sables, argiles et graviers éocènes et oligocènes[2].
Le bourg de Saint-Jean-d'Eyraud, traversé par la route départementale 15, se situe en distances orthodromiques, onze kilomètres au sud-est de Mussidan et douze kilomètres au nord de Bergerac.
La commune est également desservie par la route départementale 4 qui, à l'est et sur trois kilomètres, lui sert de limite avec la commune de Maurens.
Communes limitrophes
Carte de Saint-Jean-d'Eyraud et des communes avoisinantes en 2018, avant la création de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens.
En 2018, année précédant la création de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens, Saint-Jean-d'Eyraud était limitrophe de cinq autres communes dont, à l'est, Saint-Julien-de-Crempse sur moins de 100 mètres.
À l'ouest, son territoire était distant de 100 mètres de celui des Lèches et à l'est, de 350 mètres de celui de Montagnac-la-Crempse.
Le , Charles Platon, amiral membre du gouvernement de Vichy, est capturé dans sa maison de Pujols par un commando de maquisards des Forces françaises de l'intérieur. Il est conduit à Saint-Jean-d'Eyraud, au poste de commandement du sous-secteur C de la Dordogne, où il est traduit en cour martiale et condamné à mort. Quelques jours plus tard, il est transféré à Valojoulx, traduit devant une nouvelle cour martiale, il est à nouveau condamné à mort et finalement fusillé le 28 août 1944[8].
Le , au Bellacaud à Saint-Jean-d’Eyraud, se tient une réunion au PC du sous-secteur C des Francs-tireurs et partisans à laquelle participent les responsables FTP du triangle de direction du sous-secteur C, le commissaire aux opérations régionales (COR), Édouard Valéry alias Lecœur, et le responsable du service de renseignement des FTP (service B) pour le sous-secteur, en vue de libérer 89 détenus politiques de la prison de Bergerac. L'opération sera couronnée de succès[9].
Le , trois personnes ont été fusillées le long de la route départementale 15, au sud-ouest du bourg.
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[15],[16]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020.
Les habitants de Saint-Jean-d'Eyraud se nomment les Saint-Jean-d'Eyrois[22].
En 2018, dernière année en tant que commune indépendante, Saint-Jean-d'Eyraud comptait 175 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017 pour Saint-Jean-d'Eyraud[23]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de Saint-Jean-d'Eyraud compte 210 habitants[24].
De sinople au macaron figuré d'or d'où jaillit une source d'argent se déversant dans une rivière du même, au franc-cantoncousu d'azur chargé d'un pont en dos d'âne de trois arches d'argent maçonné de sable[29].
↑Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN978-2-9501476-1-5), p. 19.
↑Patrice Rolli, « L’Exécution de l’amiral Platon où [sic] les errements d’un soldat perdu », Le Périgord dans la Seconde Guerre mondiale, Chronique des années noires du Mussidanais et de l'Ouest de la Dordogne, Éditions L'Histoire en Partage, juin 2012, p. 430-437.
↑Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000, (ISBN2-912347-11-4), p. 77