Située dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne, en limite du Bergeracois et du Landais, la commune déléguée de Maurens s'étend sur 22,58 km2. Représentant la partie sud et centrale de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens, elle est arrosée par le ruisseau de Ladoux et bordée au sud sur plus de deux kilomètres par son affluent le Gaillardet.
L'altitude minimale avec 48 mètres se trouve localisée au sud-ouest, au sud-est du lieu-dit la Sigalière, là où le ruisseau de Ladoux quitte la commune et entre sur celle de Ginestet. L'altitude maximale avec 185 mètres est située à l'extrême nord-est, à l'est du lieu-dit les Quatre Chemins, en limite de Saint-Julien-de-Crempse.
La commune est desservie par les routes départementales (RD) 4, 4E3 qui passe 500 mètres à l'ouest du bourg, et 107.
Entre Saint-Julien-de-Crempse et Queyssac, le GR 654 traverse sur six kilomètres le territoire communal, passant dans le bourg de Maurens.
Communes limitrophes
En 2018, année précédant la création de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens, Maurens était limitrophe de sept autres communes. Au nord, le territoire communal était distant de moins de 100 mètres de celui de Beleymas et d'environ 200 mètres de celui de Montagnac-la-Crempse.
La première mention écrite connue du lieu est indiquée dans un pouillé du XIIIe siècle et se réfère à son église, sous la forme Sancta Maria de Marenes[2].
On trouve ensuite les graphies Maurencum en 1365, Maurenxs en 1382, et Mourens en 1680[2],[3].
Le nom de la commune est dérivé du nom d'un personnage germanique, Mauringus, et correspond au « domaine de Mauringus »[3]
En occitan, la commune porte le nom de Maurencs[4].
Histoire
Au Moyen Âge, Maurens était une châtellenie dépendant de celle de Bergerac[2]. Le château de Maurens qui appartenait à Marguerite de Bergerac a été acquis par Guillaume de Nogaret pour le compte du roi de France[5]. En 1310, Isabelle de Levès cède le château pour trois ans au roi d'Angleterre[5]. En 1344, le château est donné au comte de Périgord[5]. Au XIVe siècle, la châtellenie rassemblait les paroisses de Genestet, Lembras, Maurens, Queyssac, la Veyssière, et partiellement de Campsegret et de Sainte-Foy (actuellement Sainte-Foy-des-Vignes, partagée entre Bergerac et Ginestet)[2].
En 1743 est attesté un château, la « Caboussie d'Aliac », au lieu-dit la Caboussie[6].
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[12],[13]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020.
Les habitants de Maurens se nomment les Maurençois[20].
En 2018, dernière année en tant que commune indépendante, Maurens comptait 1 052 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018 pour Maurens[21]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de Maurens compte 1 095 habitants[22].
Pendant les années 2010-2020, sur une quinzaine de jours en juillet-août, le festival du Théâtre du roi de cœur (Troc) a présenté des pièces de théâtre à Maurens (10e et dernière édition en 2023)[24].
Les données économiques de Maurens sont incluses dans celles de la commune nouvelle d'Eyraud-Crempse-Maurens.
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux sociétés implantées à Maurens se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaireshors taxes en 2015-2016 :
dans le secteur agroalimentaire, l'Union régionale des coopératives agricoles d'élevage du Sud-Ouest de la France (activités de soutien à la production animale), 9e avec 12 040 k€[26] ;
dans le secteur des services, la Société coopérative agricole Sorelis (activités de soutien à la production animale), 10e avec 8 875 k€[27].
↑Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p. 206.
↑Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000, (ISBN2-912347-11-4), p. 169.