La variabilité de S Vulpeculae fut d'abord suspectée en 1836 avant d'être confirmée en 1862. En tant que variable pulsante qui gonfle et qui rétrécit en changeant de luminosité, elle a été classée diversement comme variable de type RV Tauri, variable semi-régulière et variable Céphéide[11].
S Vulpeculae est maintenant une variable Céphéide classique confirmée avec l'une des plus longues périodes connues, soit 68 jours[2], bien que la période ait changé plusieurs fois[12]. En tant que telle, elle est aussi l'une des Céphéides plus froides et les plus lumineuses et elle se situe près de la zone où se trouvent les étoiles variables semi-régulières. La forme et l'amplitude de la courbe de lumière varient significativement de cycle à cycle et de façon séculaire. Sa magnitude apparente varie entre 8,69 et 9,42[3]. Son type spectral varie de G précoce à K tardif lorsqu'elle pulse, avec des bandes de TiO typiques d'une étoile M1 quand elle est la plus froide[4].
↑ ab et cN. N. Samus, O. V. Durlevichet al., « VizieR Online Data Catalog: General Catalogue of Variable Stars (Samus+ 2007-2013) », VizieR On-line Data Catalog: B/gcvs. Originally published in: 2009yCat....102025S, vol. 1, (Bibcode2009yCat....102025S)
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↑ a et bWolfgang P. Gieren, Pascal Fouque et Matias Gomez, « Cepheid Period‐Radius and Period‐Luminosity Relations and the Distance to the Large Magellanic Cloud », The Astrophysical Journal, vol. 496, , p. 17 (DOI10.1086/305374, Bibcode1998ApJ...496...17G, arXivastro-ph/9710161)
↑V. A. Marsakov, V. V. Koval', V. V. Kovtyukh et T. V. Mishenina, « Properties of the population of classical Cepheids in the Galaxy », Astronomy Letters, vol. 39, no 12, , p. 851 (DOI10.1134/S1063773713120050, Bibcode2013AstL...39..851M)
↑Arnold M. Heiser, « BV Observations of the Long-Period Cepheid S Vulpeculae », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 108, , p. 603 (DOI10.1086/133771, Bibcode1996PASP..108..603H)