NR Vulpeculae

NR Vulpeculae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 50m 11,9280s[1]
Déclinaison +24° 55′ 24,177″[1]
Constellation Petit Renard
Magnitude apparente 9,13 à 9,61[2]

Localisation dans la constellation : Petit Renard

(Voir situation dans la constellation : Petit Renard)
Caractéristiques
Type spectral M1Ia[2] / K3I[3]
Variabilité Lc[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +12,70 ± 0,46 km/s[1]
Mouvement propre μα = −2,320 mas/a[1]
μδ = −5,807 mas/a[1]
Parallaxe 0,563 3 ± 0,051 6 mas[1]
Distance 1 775 ± 163 pc (∼5 790 al)[1]
Caractéristiques physiques
Masse 4,92 M[4]
Rayon 553 R[5]
Gravité de surface (log g) −0,13[4]
Luminosité 70 000 - 111 000 L[5],[6]
Température 3,986 ± 170 K[5]
Métallicité [Fe/H] = +0,093[4]

Désignations

NR Vul, BD+24°3902, HD 339034, TYC 2144-1244-1, 2MASS J19501193+2455240, GSC 02144-01244[7]

NR Vulpeculae est une supergéante rouge de la constellation du Petit Renard. Elle possède une température de surface d'environ 4 000 K et son rayon est environ 550 fois plus grand que celui du Soleil[5] ; cela signifie que si elle était placée dans le système solaire, sa surface s'étendrait au-delà de l'orbite de Mars. Par conséquent, NR Vulpeculae est également une étoile très lumineuse, étant 70 000[5] à 111 000[6] fois plus lumineuse que le Soleil.

L'étoile est une variable irrégulière à longue période, dont la magnitude apparente varie entre 9,13 et 9,61[2]. Elle est probablement membre de l'association stellaire OB1 du Petit Renard (Vul OB1)[3].

Notes et références

  1. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  3. a et b (en) Emily Levesque et al., « The Effective Temperature Scale of Galactic Red Supergiants: Cool, but Not As Cool As We Thought », The Astrophysical Journal, vol. 628, no 2,‎ , p. 973–985 (DOI 10.1086/430901, Bibcode 2005ApJ...628..973L, arXiv astro-ph/0504337)
  4. a b et c (en) F. Anders et al., « Photo-astrometric distances, extinctions, and astrophysical parameters for Gaia DR2 stars brighter than G = 18 », Astronomy & Astrophysics, vol. 628,‎ , A94 (DOI 10.1051/0004-6361/201935765, Bibcode 2019A&A...628A..94A, arXiv 1904.11302)
  5. a b c d et e (en) M. Messineo et A. G. A. Brown, « A Catalog of Known Galactic K-M Stars of Class I Candidate Red Supergiants in Gaia DR2 », The Astronomical Journal, vol. 158, no 1,‎ , p. 20 (DOI 10.3847/1538-3881/ab1cbd, Bibcode 2019AJ....158...20M, arXiv 1905.03744)
  6. a et b (en) N. Mauron et E. Josselin, « The mass-loss rates of red supergiants and the de Jager prescription », Astronomy & Astrophysics, vol. 526,‎ , A156 (DOI 10.1051/0004-6361/201013993, Bibcode 2011A&A...526A.156M, arXiv 1010.5369)
  7. (en) V* NR Vul -- Red supergiant star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

Lien externe