Découverte en 1670 et considérée depuis 1982 comme la plus ancienne des novas (classiques) observées à avoir été confirmée[5], sa nature est débattue par plusieurs travaux publiés depuis de 2015.
Les variations rapprochées de sa luminosité ne correspondent pas au modèle habituel de création d'une nova, des études commencées dans les années 1980 semblent établir, en 2015, les particularités de sa création en 1670. L'hypothèse a été émise qu'une collision de deux étoiles serait à l'origine de cette nova ; elles auraient été tellement rapprochées au moment de l'explosion que leurs cœurs ont été expulsés dans l'espace, « un événement rare »[7],[8]. Une étude publiée en 2018, basée sur des observations d'ALMA, a conclu que l'origine du phénomène est une collision entre une naine blanche et une naine brune[9]. Cependant une autre étude publiée en 2020 a montré que CK Vulpeculae se trouve en fait à 3,2+0,9−0,6 × 103pc de la Terre, soit cinq à six fois la distance précédemment admise[10]; cela implique une luminosité intrinsèque environ vingt-cinq fois plus élevée. Cette luminosité fait finalement de cet événement un événement optique transitoire de luminosité intermédiaire(en) (ou ILOT, pour Intermediate luminosity optical transient) d'origine encore inexpliquée[10].
↑(en) Michael M. Shara et Anthony F. J. Moffat, « The recovery of CK Vulpeculae (Nova 1670) – The oldest “old nova” » [« Redécouverte de CK Vulpeculae (Nova 1670) – L'aînée des “vieilles novas” »], The Astrophysical Journal, vol. 258, , L41-L44 (DOI10.1086/183826, Bibcode1982ApJ...258L..41S, lire en ligne [[GIF]], consulté le )
Les coauteurs de l'article sont, outre Tomasz Kamiński : Karl M. Menten, Romuald Tylenda, Marcin Hajduk, Nimesh A. Patel et Alexander Kraus. L'article a été reçu par la revue Nature le , accepté par son comité de lecture le et prépublié le . Il est en libre accès sur arXiv depuis le 23 mars 2015.