Né le à Hyères dans le Var, Roger Meï a des origines italiennes par son grand-père, toscan, venu en France pour travailler aux chantiers navals de La Ciotat, et suisses par sa mère. En 1958, instituteur, il est nommé à Gardanne[1].
Il cumule son mandat de député avec celle de maire de Gardanne. Il occupe cette dernière fonction de façon continue de 1977 à 2020.
Elections municipales de 2014, puis 2015
Il a été réélu maire de Gardanne lors des élections municipales de , dépassant de 69 voix Jean-Brice Garella (PS-EELV-Modem-UDI). À la suite du recours administratif déposé par ce dernier, le Tribunal administratif de Marseille a annulé ces élections (Décision du mettant en cause l'absence de domicile sur la commune de l'un des co-listiers de Roger Mei, Jean Marc La Piana). À l'issue de nouvelles élections municipales les 12 et , Roger Meï est reconduit dans son mandat avec 49,35 % des voix lors du second tour, devant Jean-Brice Garella (42,05%), ainsi que le candidat FN Clément Le Poittevin (8,61 %)[5],[6].
Son dernier mandat de maire (2014-2020) est marqué par plusieurs incidents : son adjoint aux écoles, Anthony Pontet, est mis en examen pour « viols et agressions sexuelles sur mineures » en 2019[7]. En , les agents municipaux de la ville, à l'appel de la CGT, s'engagent dans une grève massive, au point d'occuper la mairie (fait rare dans une commune gérée par le PCF)[8].
Elections municipales de 2020
Ne souhaitant pas se représenter aux élections municipales en 2020, il figure à la 35e place sur la liste menée par son deuxième adjoint Jean-Marc La Piana (Divers Gauche, soutenue par Europe Ecologie les Verts et La République en marche)[9]. Ce choix ne fait pas l'unanimité dans sa majorité et Claude Jorda, conseiller département du canton de Gardanne et Conseiller municipal de Roger Meï, est désigné tête de liste par le Parti Communiste Français et la France insoumise. Cette guerre fratricide se poursuit jusqu'au second tour, et c'est le candidat de droite, Hervé Granier, qui est élu dans le cadre d'une quadrangulaire[10].
Lors des élections municipales de 1977, au sommet de l'élan unitaire de l'union de la Gauche, Roger Meï devient maire de Gardanne, mettant ainsi fin à la période d'administration municipale socialiste (Victor Savine, entre 1929 et 1941 puis de 1944 à 1971 ; Philémon Lieutaud de 1971 à 1977).
Les mandats nationaux
Député de la dixième circonscription des Bouches-du-Rhône de 1996 à 2002. Très présent à l'Assemblée, il présida une mission Énergie et ne manqua pas de défendre l'avenir des mineurs menacé. Il fut également vice-président de la commission de travail sur la bioéthique[13].