Roger Meï
Roger Meï, né le à Hyères (Var), est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il est député des Bouches-du-Rhône de 1996 à 2002 et maire de Gardanne de 1977 à 2020 date à laquelle Hervé Granier lui succède. BiographieNaissance et premiers engagementsNé le à Hyères dans le Var, Roger Meï a des origines italiennes par son grand-père, toscan, venu en France pour travailler aux chantiers navals de La Ciotat, et suisses par sa mère. En 1958, instituteur, il est nommé à Gardanne[1]. Il milite au syndicat national des instituteurs puis s'engage au PCF, en 1961, en accord avec la lutte de ce parti pour l'indépendance de l'Algérie[1]. Parcours politiquePremiers mandatsEn 1976, Roger Meï devient conseiller général de Gardanne et l’année suivante maire de Gardanne, mandat auquel il est constamment réélu. De à , il est suppléant du député René Rieubon (10e circonscription des Bouches-du-Rhône)[2]. Election à l'assemblée nationaleEn 1996, la déchéance de Bernard Tapie de son mandat de député provoque une élection législative partielle dans la dixième circonscription des Bouches-du-Rhône : après l'élimination surprise de Bernard Kouchner au premier tour, Roger Meï est élu au second tour face au candidat FN Damien Bariller[3]. Il est réélu en 1997, mais il est battu au second tour aux élections législatives de 2002 et de 2007 par Richard Mallié[4]. Il cumule son mandat de député avec celle de maire de Gardanne. Il occupe cette dernière fonction de façon continue de 1977 à 2020. Elections municipales de 2014, puis 2015Il a été réélu maire de Gardanne lors des élections municipales de , dépassant de 69 voix Jean-Brice Garella (PS-EELV-Modem-UDI). À la suite du recours administratif déposé par ce dernier, le Tribunal administratif de Marseille a annulé ces élections (Décision du mettant en cause l'absence de domicile sur la commune de l'un des co-listiers de Roger Mei, Jean Marc La Piana). À l'issue de nouvelles élections municipales les 12 et , Roger Meï est reconduit dans son mandat avec 49,35 % des voix lors du second tour, devant Jean-Brice Garella (42,05%), ainsi que le candidat FN Clément Le Poittevin (8,61 %)[5],[6]. Son dernier mandat de maire (2014-2020) est marqué par plusieurs incidents : son adjoint aux écoles, Anthony Pontet, est mis en examen pour « viols et agressions sexuelles sur mineures » en 2019[7]. En , les agents municipaux de la ville, à l'appel de la CGT, s'engagent dans une grève massive, au point d'occuper la mairie (fait rare dans une commune gérée par le PCF)[8]. Elections municipales de 2020Ne souhaitant pas se représenter aux élections municipales en 2020, il figure à la 35e place sur la liste menée par son deuxième adjoint Jean-Marc La Piana (Divers Gauche, soutenue par Europe Ecologie les Verts et La République en marche)[9]. Ce choix ne fait pas l'unanimité dans sa majorité et Claude Jorda, conseiller département du canton de Gardanne et Conseiller municipal de Roger Meï, est désigné tête de liste par le Parti Communiste Français et la France insoumise. Cette guerre fratricide se poursuit jusqu'au second tour, et c'est le candidat de droite, Hervé Granier, qui est élu dans le cadre d'une quadrangulaire[10]. Roger Meï quitte ses fonctions de maire à 85 ans. DécorationLes mandats locaux
Les mandats nationaux
Notes et références
Liens externes
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