Retiers

Retiers
Retiers
La mairie.
Blason de Retiers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Roche aux Fées Communauté
(siège)
Maire
Mandat
Thierry Restif
2020-2026
Code postal 35240
Code commune 35239
Démographie
Gentilé Restérien
Population
municipale
4 540 hab. (2021 en évolution de +6,4 % par rapport à 2015en évolution de +6,4 % par rapport à 2015)
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 54′ 48″ nord, 1° 22′ 55″ ouest
Altitude Min. 41 m
Max. 120 m
Superficie 41,38 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Retiers
(ville-centre)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Guerche-de-Bretagne
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.retiers.fr

Retiers ([ʁətje]) est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 4 540 habitants[Note 1].

Géographie

Localisation

Située au sud-est du département d'Ille-et-Vilaine, à proximité de ceux de la Loire-Atlantique, de Maine-et-Loire et de la Mayenne, la ville de Retiers se place dans l'espace géographique et historique des "portes de Bretagne" sur une ligne Fougères - Vitré - Châteaubriant.

Description

Le finage de Retiers est limité au nord-est par l'Ardenne, un affluent de rive gauche de la Seiche avec laquelle il conflue dans l'étang de Marcillé-Robert ; le Ruisseau de Renaudet (dont le Ruisseau de Sainte-Croix et celui des Blairies sont des affluents) s'y jette également, la commune de Retiers étant même un peu limitrophe de l'extrême sud de cet étang de Marcillé-Robert.

Le relief de la commune est constitué d'un plateau incliné vers le nord : les altitudes les plus élevées sont au sud de la commune (109 mètres au hameau de Sainte-Croix, 120 mètres à Les Douves des Épinettes un parc éolien a été construit à proximité) et les plus basses au nord (l'étang de Marcillé-Robert est à 46 mètres d'altitude).

Le bourg de Retiers est excentré à l'ouest du territoire communal ; il est limitrophe de la partie nord de la commune du Theil-de-Bretagne, la zone d'activités de la Jaunaie débordant sur le territoire de cette commune et celle de Fromy (usine Lactalis, anciennement Bridel) en est également proche.

Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat rural dispersé en hameaux et fermes isolées.

Deux forêts sont limitrophes de la commune : la forêt du Theil au sud-ouest et la forêt de la Guerche au sud-est.

Transports

  • La commune de Retiers est desservie par la RD 173 qui relie Rennes à Angers. En , cet axe a été mis à 2×2 voies entre Le Theil-de-Bretagne et Janzé, permettant ainsi de relier Retiers à Rennes en voie express[1]. Avec cette nouvelle voirie, des parkings de covoiturage ont été mis en place, notamment à côté de la zone industrielle Fromy où se trouve l'usine Bridel filière de Lactalis.
  • La commune est reliée au réseau ferroviaire depuis 1881 grâce à la gare de Retiers située sur la ligne de Rennes à Châteaubriant, ligne 9 du réseau TER Bretagne.

Hydrographie

Un point de suivi de la qualité des eaux de l'Ardenne est présent sur la commune[2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arbrissel à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 718,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

Typologie

Au , Retiers est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Retiers[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (96,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,6 %), terres arables (37,3 %), prairies (10,2 %), zones urbanisées (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), forêts (0,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Reester en 868[16], Restler en 1198, Resters en 1201, Restiers en 1240, Resteria en 1294 et 1516, Resteriœ en 1571[17].

La situation géographique de Retiers est pour partie à l'origine de son nom : Retiers vient peut être des racines reg (roi) et ester (lieu), littéralement « là où se tient le roi », ou bien breton reter qui signifie Est (par opposition à Ouest). De fait, comme l'indiquent les chartes du cartulaire de Redon, le roi de Bretagne Salomon (IXe siècle) y a séjourné à plusieurs reprises dans une résidence idéalement située pour veiller à la sécurité et l'intégrité des territoires mayennais voisins fraîchement conquis.[réf. nécessaire]

Histoire

Préhistoire

L'allée couverte de La Roche-aux-Fées située à proximité laisse à penser que la région était habitée dès l'âge du bronze (vers -2000 ~ -2500).

La Pierre de Richebourg est un menhir situé dans la partie sud-est de la commune.

Moyen-Âge

Jean-Baptiste Ogée écrit que « cette paroisse est très ancienne ; on prétend qu'elle existait du temps du roi Salomon, en 860. La paroisse de Retiers est citée au Xe siècle dans un acte du Cartulaire de Redon (sous l'expression in aulâ Rester). L'an 1190, Briand de Coësmes[Note 5] donna la moitié des dîmes de Retiers à l'abbaye de Savigny, située dans la Normandie. Briand de Coësmes possédait alors le manoir de la Chesnaudière qui, en 1420, appartenait à Jean de Coësmes, l'un de ses descendants. La terre et seigneurie de Coësmes devait, en 1294, un chevalier à l'armée du Duc de Bretagne »[18].

Cette seigneurie passa aux mains de la famille du Hallai [Hallay][19] (en Landéan) qui habita d'abord le château de la Motte, puis le manoir de la Borderie, et possédait aussi le droit de haute justice de Retiers. En 1330 Guillaume du Hallay[Note 6] possédait à Retiers les manoirs de la Borderie et du Bois-Mâché. Plusieurs membres de cette famille furent capitaines de Laval ou de Fougères. En 1445 Pierre II du Hallay, seigneur du Hallay et de Retiers, après avoir combattu à La Guerche, participa au siège de Fougères en 1449 où il mourut[19]. Le château du Hallai fut forcé, pillé et brûlé, en 1590 par les partisans du duc de Mercœur car c'était une place forte protestante pendant les Guerres de religion[20].

En 1430 le manoir de la Petite-Onglée appartenait à Guillaume Bagar. Dans le même temps Jean Le Bigot possédait la maison noble de la Bigotière, qui disposait du droit de moyenne justice[20].

Pour la jouissances des landes de Retiers, les habitants de la paroisse devaient tous les sept ans « un dîner profittable à tout desservy » au baron de Vitré qui pouvait, en plus de sa suite, « conduire et mener avec luy au dict dîner tous gens d'estat quil luy plasoit » ; un tel dîner eut lieu par exemple en 1399[21].

Retiers faisait alors partie de la châtellenie du Désert.

Temps modernes

Carte de Cassini : Retiers et ses environs (Retiers est orthographié à tort Bétiers).

La tradition locale rapporte qu'en 1597 les habitants de Marcillé-Robert marchèrent en armes contre les huguenots réfugiés au château de la Borderie (en Retiers) et qu'ils les en expulsèrent par le fer et la flamme[22].

Dans la deuxième moitié du XVIIe siècle et le début du XVIIIe siècle la famille du Hallay habite le manoir de la Borderie en Retiers : par exemple Emmanuel du Hallay, chevalier seigneur du Hallay, de la Borderie et de Kergouanton, marquis du Hallay, y est né le et y est décédé le (il fut inhumé dans le chœur de l'église paroissiale).

Plusieurs manoirs, disparus depuis, se trouvaient dans la paroisse : celui du Bois-Macé était la propriété de la famille du Hallay ; celui de la Chenaudière, qui disposait du droit de haute justice, fut successivement la propriété des familles de Coësmes, la Motte, Martin et du Hallay ; celui de la Gilnais disposait d'une chapelle privée. Plusieurs chapelles existant alors ont aussi disparu : la chapelle de la Motte (disparue au XVIIIe siècle), celle de Saint-Mathurin (elle se trouvait dans le bourg), celle de Sainte-Anne (située entre les villages de Launay et la Corbière ; détruite vers 1830)[23].

Deux membres de la famille Legeard furent au XVIIIe siècle notaires et procureurs fiscaux à Retiers : Jean-Baptiste Léonard Legeard, sieur de La Diriays, (1717-1749), auquel succéda dans les deux fonctions son fils Jean-François Marie Emmanuel Legeard (1744-1796).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Retiers en 1778 :

« Retiers ; à 6 lieues et demie au Sud-Est de Rennes, son évêché et son ressort et à 2 lieues un tiers de La Guerche, sa subdélégation ; on y compte 2 290 communiants[Note 7] : la cure est à l'alternative. (...) Le territoire de Retiers, couvert d'arbres et de buissons, est arrosé au nord par la rivière de Seiche. Il produit du foin et du cidre ; on y voit des landes[20] »

Révolution française

L'assemblée électorale des paroissiens en préparation des États généraux se tint le sous la double présidence de François Nouvel[Note 8], sénéchal, et de Jean Després, ce dernier procureur fiscal de la paroisse, en présence de 37 paroissiens ; quatre députés (François Ory de la Prouvrye, Pierre Garnier de la Jarsais[Note 9], François Boueste[Note 10] et Pierre Guyot[Note 11]) furent élus pour représenter la paroisse à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée et un cahier de doléances fut rédigé[24].

La population de la commune était, parait-il, favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire était celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[25].

Le dernier seigneur de Retiers fut Emmanuel-Agathe du Hallay[Note 12], marquis du Hallay, comte du Montmoron (en Romazy) ; émigré, le manoir de La Borderie lui fut confisqué et revendu à Pierre Garnier de la Jarsais, maire, pour 510 000 livres en assignats.

René Clément, né le au bourg de Retiers, fut vicaire à Brielles de 1784 à 1791 ; insermenté, il fut arrêté le , condamné à mort par le tribunal criminel de Rennes trois jours plus tard, et exécuté le jour même[26].

Le XIXe siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Retiers en 1843 :

« Rhetiers : Commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui cure de 2e classe. (...) Principaux villages : Haut et Bas-Gonvray, le Plessis-au-Gras, la Guillaumerie, la Rebergerie, le Haut et le Bas-Bouillon, les Riperies, Roman, le Gravier, la Rebechère, Richebourg, la Rivière-au-Morin, la Forge-Cochère, les Bleries, la Retaudière, les Ogodières, la Biardière, la Chambre, la Gérard aïs, Renaudet, Fumeson. Chapelle Sainte-Anne. Maisons notables : château de la Bigotière, Mezin, la Chenaudière, la Borderie. Superficie totale 4 138 hectares 39 ares dont (...) terres labourables 2 594 ha, prés et pâturages 467 ha, bois 146 ha, vergers et jardins 109 ha, landes et incultes 663 ha, étangs 3 ha (...). Moulins : 11 (à vent, de la Bigotière, de la Fontenelle, des Douves, des 4 Vents ; à eau, de la Tour, Vieux-Moulin, de la Bigotière). (...) Il y a marché tous les lundis et foire le premier lundi de juin. La foire se tenait jadis aux carrières de Sainte-Croix[Note 13]. À la suite d'une rixe grave qui y eut lieu, le duc de la Trémouille la supprima et la transféra à Béré (faubourg de Châteaubriant). Géologie : schiste argileux, à la séparation du quartzite et du schiste. On parle le français [en fait le gallo][27]. »

Le XXe siècle

La Belle Époque

Selon le journal La Dépêche bretonne, dans un article publié en 1905 à l'occasion d'un comice agricole tenu à Retiers, « le canton de Retiers est l'un des plus riches du département, le comice est toujours important. (...) Les sujets exposés étaient cette année encore plus nombreux que d'habitude. Les juments suitées, poulains et pouliches ont fait l'admiration de tous les visiteurs. Dans la race bovine, à côté des magnifiques vaches laitières et des génisse de formes irréprochables, on remarquait spécialement la quantité et la qualité des taureaux (race Durham-Mancelle). La race porcine a paru considérablement améliorée et se rapprocher de plus en plus de la race craonnaise. Les produits agricoles, malgré la sécheresse de cette année, ont été nombreux et très remarqués »[28].

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Retiers porte les noms de 129 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux 7 sont décédés en Belgique, dont 6 dès l'année 1914 ; un (Émile Barbron) est décédé de maladie en Grèce le (donc après l'armistice) dans le cadre de l'expédition de Salonique ; deux sont morts de maladie alors qu'ils étaient en captivité en Allemagne (Louis Sancier et Pierre Reussard, ce dernier est aussi décédé près l'armistice ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français ; parmi eux trois (Jules Bréhier, Isidore Martin et Jean Noël) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Amand Hautbois de la Médaille militaire, Augustin Bécherel, Pierre Favrot et Jules Mahé de la Croix de guerre ; Léon Le Hérissé, lieutenant au 155e régiment d'infanterie, a été fait chevalier de la Légion d'honneur[29].

L'Entre-deux-guerres

La cavalcade de Retiers était organisée chaque année (déjà aussi avant la Première Guerre mondiale) ; cette fête était alors réputée[30].

Retiers dans les premières décennies du XXe siècle

La production de pommes était importante : par exemple au cours du mois d'octobre 1937 plus de 300 wagons chargés de pommes furent chargés en gare de Retiers, sans compter les chargements effectués par camions à destination des distilleries de la région[31].

La Seconde Guerre mondiale

Le journal résistant Le Pays Gallo écrit en septembre 1944 : « À Retiers nos courageux camarades se sont également distingués. Le , au cours d'un engagement avec l'ennemi, sur la route du Piré au Ballon[Note 14], trois prisonniers allemands sont faits. Cet exploit est renouvelé le 10 août, où neuf Boches, dont deux sergents, sont capturés et désarmés »[32].

Le monument aux morts de Retiers porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, Jean Bouchard, soldat au 146e régiment d'artillerie lourde hippomobile, tué à l'ennemi le à Connantray-Vaurefroy (Marne) et Robert Régnier[33], résistant, arrêté à La Gravelle, déporté par le train de Langeais au camp de concentration de Neuengamme, disparu le en gare de Lunebourg lors d'un bombardement[29].

L'après Seconde Guerre mondiale

L'implantation des établissements Bridel (situés précédemment à Martigné-Ferchaud) vers 1960 a beaucoup contribué à l'essor de la ville. Rachetés par le groupe Besnier en 1990, ils sont désormais membres de Lactalis, y compris l'usine de Retiers.

Le XXIe siècle

La suppression du canton de Retiers

Le canton de Retiers a été supprimé lors de la réforme administrative de 2015 et Retiers fait désormais partie du canton de La Guerche-de-Bretagne.

Héraldique

Blason Blasonnement :
De gueules fretté de dix pièces d’hermine.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1792   Pierre Garnier de la Jarsais   Premier maire de Retiers.
1801 1816 Marie Joseph Jaunay[Note 15]   Officier de santé
1816 1830 Bulourde[Note 16]   Laboureur.
1830 1838 Jean Hanet[Note 17]    
1838 1842 Nom non déchiffré    
1842 1868 Victorien Roulleaux[Note 18]    
1868 1870 Victorien Roulleaux[Note 19]   Propriétaire. Fils de Victorien Roulleaux, maire précédent.
1871 1874 Henri Turoche[Note 20]    
1874 1876 Jean Louis Bardoul    
1876 après 1880 Alexis Lange[Note 21]    
avant 1888 1909 Lucien Harel[Note 22]   Conseiller d'arrondissement[34].
1909 1932 Alphonse Richard[Note 23],[35]   Notaire. Conseiller général. Chevalier de la Légion d'honneur[36]
1932 1941 Émile Lecrec[Note 24]   Chevalier de la Légion d'honneur.
         
1944 octobre 1947 Émile Lecrec[37]    
octobre 1947[38] mars 1977 Joseph Egu[Note 25] DVD Négociant
Conseiller général de Retiers (1945 → 1973)
mars 1977 juin 1995 André Egu UDF-CDS Négociant
Sénateur d'Ille-et-Vilaine (1989 → 1998)
Conseiller général de Retiers (1973 → 1993)
juin 1995 juillet 1998[39]
(décès)
Bernard Papin DVD Chef d'entreprise
septembre 1998[40] mars 2001 Louis Collet DVD Agriculteur retraité, ancien premier adjoint
mars 2001 mars 2014 Michelle Clouet UMP Présidente de Roche aux Fées Communauté (2008 → 2014)
mars 2014 En cours Thierry Restif DVD-REN Ingénieur agronome
2e vice-président de Roche aux Fées Communauté
Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

En 2021, la commune comptait 4 540 habitants[Note 26], en évolution de +6,4 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0472 8822 8753 1293 0362 8822 9603 1503 217
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 1833 1273 2143 0843 0943 2023 1983 2733 076
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 0913 0842 9652 7582 7462 8972 8992 9112 822
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 8783 1533 3313 4313 3063 2123 5303 6204 088
2018 2021 - - - - - - -
4 4024 540-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

  • zone industrielle de Fromy

Lieux et monuments

L'église paroissiale Saint-Pierre

Activité et manifestations

Jumelages

Retiers est jumelée avec :

Manifestations

  • Foliklores (surnommé la Folie de l'Anjou bleu) est un festival bisannuel international de musiques et de danses en Pays segréen et à Retiers.
  • La Fête des Lumières (animations autour des lumières et marché des artisans avec nocturne des commerçant) week-end vers le .
  •  : repas et spectacle sur le parc suivi du feu d'artifice sur le stade puis soirée dansante sur le parc.
  • Forum des associations début septembre.

Personnalités liées à la commune

Retiers : panneau d'information touristique concernant le peintre Édouard Mahé (vue partielle).

Voir aussi

Bibliographie

  • Céline Blanchard, Retiers et Martigné-Ferchaud : deux chefs-lieux de canton pendant la Révolution, 1788-1800, Rennes, 2002, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 824).

Notes et références

Notes

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Retiers, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Briand de Coësmes, né vers 1160 à Coësmes, décédé vers 1201, seigneur de Coësmes, de Villepot, de Brossay, de Noyal et du Refuge.
  6. Guillaume II du Hallay, époux de Jeanne de Montbourcher.
  7. Personnes en âge de communier.
  8. François Nouvel, né vers 1738 à Campénéac, décédé le à Retiers.
  9. Pierre Garnier de la Jarsais, maître des forges de Martigné, né le à Retiers, décédé le à Retiers (tué dans son jardin d'une balle dans la tête lors de la Chouannerie de 1832).
  10. François Boueste, laboureur, né le à Retiers, décédé le à la Guillaumerie en Retiers.
  11. Pierre Guyot, propriétaire, né le à Retiers, décédé le à Essé
  12. Emmanuel-Agathe du Hallay, né en 1739 à Romazy, décédé en 1826 à Paris.
  13. Anciennes carrières de schiste rose situées dans la vallée du Ruisseau de Sainte-Croix.
  14. Hameau de Piré-sur-Seiche situé au carrefour de la D 777 et de la D 463.
  15. Marie Joseph Jaunay, né à Marcillé-Robert, marié le 3 thermidor an II () à Retiers avec Emmanuelle Vallin.
  16. Probablement Jean-Marie Bulourde, né le à Arbrissel, décédé le à Retiers ou Julien Bulourde, né le à Retiers, décédé le à Retiers.
  17. Jean Hanet, né le à Coësmes, décédé le à Retiers.
  18. Victorien Roulleaux, né le à Retiers, décédé le à Retiers.
  19. Victorien François Rouleaux, né le à Retiers, décédé le à Retiers.
  20. Henri Turoche, né le à Retiers.
  21. Alexis Lange, marié le à Retiers avec Marie Beuscher.
  22. Lucien Harel, né vers 1839, décédé en octobre 1910 à Retiers.
  23. Alphonse Richard, décédé en septembre 1932.
  24. Émile Lecrec, né le à Retiers, décédé le à Retiers.
  25. Joseph Egu, né le à Sainte-Colombe décédé le à Retiers.
  26. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Axe Bretagne-Anjou : 5,3 km supplémentaires à 2 x 2 voies sur le site du Conseil général d'Ille-et-Vilaine.
  2. « Qualit'eau 35 no 30 p.5 - bulletin du réseau de suivi de la qualité des eaux superficielles en Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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