Formée au par l'association de Remoray : Remouray, Romoray en 1311 ; Remeray en 1399 ; Remouray en 186 ; Remoray depuis 1545 et Boujeons : Boujun, Boujum au XIIIe siècle ; Boujons, Bourgeons au XVIIe siècle ; Boujon en 1700[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 604 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 11,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Labergement », sur la commune de Labergement-Sainte-Marie à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 459,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 36,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −33 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Au , Remoray-Boujeons est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (50,7 %), zones agricoles hétérogènes (42 %), prairies (3,1 %), zones humides intérieures (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), eaux continentales[Note 2] (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
L'abri dit "de la roche au Castor" a livré des fragments d’ossements appartenant à différentes espèces sauvages, à de la microfaune, des vestiges en silex, un tesson de céramique et une anse (datée du début du Néolithique moyen) et de vérifier la présence d’occupations de la fin du Mésolithique au Néolithique moyen[15].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2022, la commune comptait 456 habitants[Note 3], en évolution de +6,29 % par rapport à 2016 (Doubs : +1,88 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'église de la Nativité-de-la-Vierge à Boujeons[22]. Son clocher-porche est recouvert de tavaillons de métal rouge sur sa façade, et son toit est recouvert de tuiles vernissées. L'église actuelle a été reconstruite au XIXe siècle, faisant suite à une première construction du XVIIe siècle. À noter un tableau représentant la nativité de la Vierge, datant sans doute de la fin du XVIIIe siècle, et dont l'auteur est resté anonyme, mais a pu s'inspirer d'une nativité de la Vierge du peintre espagnol Murillo, du XVIIe siècle, conservée au musée du Louvre. À noter également une statue de la Vierge à l'Enfant, sans doute du XVIIe siècle[22].
L'église Sainte-Anne et l'ancien presbytère de Remoray. Le presbytère, restauré en 1835 par l'architecte Pompée, est converti en Maison du patrimoine. Il abrite un papier peint panoramique classé (arrêté du ) qui date des années 1830 et représente l'histoire de Joseph. Le presbytère est bordé par un jardin de curé.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 1, 5, BESANÇON, CÊTRE, 1982, 1986.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )