Le Quintette à cordes en ut majeur, D. 956 (op. posth. 163), dit aussi « Quintette à deux violoncelles », est une oeuvre de Franz Schubert, généralement considéré comme l'une des plus belles œuvres de la musique de chambre du XIXe siècle[1].
L'œuvre comprend quatre mouvements et son exécution dure un peu moins d'une heure.
Allegro ma non troppo
Adagio
Scherzo. Presto – Trio. Andante sostenuto
Allegretto
Analyse
Traditionnellement, la formation en quintette (dans la lignée de Mozart) associe un second alto aux quatre instruments à cordes du quatuor. Mais ici, semblable aux quintettes du violoncelliste Luigi Boccherini (de même que ceux que George Onslow[3] composera à partir de 1829), le quintette de Schubert se caractérise par la présence d'un deuxième violoncelle, équilibrant l'ensemble d'une sonorité plus grave et plus riche que l'alto.
La dimension orchestrale de l'œuvre est prégnante, et il s'installe, tout au long des quatre mouvements, densité et tension, sans morbidité mais plutôt une sorte de vitalité métaphysique[4]. Schubert parvient à une synthèse entre expressivité et logique, entre finesse de détails et architecture d’ensemble, et il se hisse pleinement aux côtés de Mozart et Beethoven, qu'il vénère profondément[5].
Postérité
Influence
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↑(en) Christopher H. Gibbs, James H. Ottaway Jr Professor of Music Christopher H. Gibbs et Jonathan Cross, The Cambridge Companion to Schubert, Cambridge University Press, (ISBN9780521484244, lire en ligne).