Préserville
Préserville est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Marcaissonne, la Saune et par divers autres petits cours d'eau. Préserville est une commune rurale qui compte 744 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Préservillais ou Préservillaises. GéographieLocalisationLa commune de Préserville se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1]. Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 5 km d'Escalquens[2], bureau centralisateur du canton d'Escalquens dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1]. Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Fourquevaux (2,0 km), Sainte-Foy-d'Aigrefeuille (2,6 km), Odars (3,0 km), Tarabel (4,3 km), Lanta (4,7 km), Belberaud (4,9 km), Aurin (4,9 km), Saint-Pierre-de-Lages (5,2 km). Sur le plan historique et culturel, Préserville fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[4]. Préserville est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Sainte-Foy-d'Aigrefeuille, Aurin, Fourquevaux, Labastide-Beauvoir, Lanta, Odars et Tarabel. Géologie et reliefLa superficie de la commune de Préserville est de 1 219 hectares. Son altitude varie de 158 à 232 mètres[6]. HydrographieLa commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Marcaissonne, la Saune, le ruisseau de la Dalgue, le ruisseau d'en burgade, le ruisseau de Saint-Pierre, le ruisseau des Bassouas et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[8],[Carte 1]. La Marcaissonne, d'une longueur totale de 26,5 km, prend sa source dans la commune de Beauville et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, après avoir traversé 14 communes[9]. La Saune, d'une longueur totale de 31,8 km, prend sa source dans la commune de Vaux et s'écoule vers le sud-est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, après avoir traversé 18 communes[10]. ClimatEn 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12]. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ségreville à 10 km à vol d'oiseau[13], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,6 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16]. Milieux naturels et biodiversitéAucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19]. UrbanismeTypologieAu , Préserville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4]. Occupation des solsL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,1 %), forêts (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones urbanisées (2,5 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2]. Risques majeursLe territoire de la commune de Préserville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22]. Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Saune. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2000, 2009 et 2018[23],[21]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 285 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 277 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25]. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2002, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[21]. ToponymieHistoirePolitique et administrationAdministration municipaleLe nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[26],[27]. Rattachements administratifs et électorauxCommune faisant partie de la troisième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton d'Escalquens (avant le redécoupage départemental de 2014, Préserville faisait partie de l'ex-canton de Lanta) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Cœur Lauragais. Tendances politiques et résultatsListe des mairesPopulation et sociétéDémographieL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29]. En 2021, la commune comptait 744 habitants[Note 3], en évolution de +2,06 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
EnseignementPréserville fait partie de l'académie de Toulouse. L'éducation est assurée sur la commune par l'école maternelle et par le primaire regroupement pédagogique avec la commune d'Aurin au groupe scolaire "Le Grand Cèdre"[36]. Le collège "Les Roussillous" est situé sur la commune de Saint-Pierre-de-Lages. Culture et festivitésSalle des fêtes La Fontaine, Activités sportivesTennis club[37], gymnastique[38]. Au lieu-dit Sainte-Marie, en bordure de Tarabel, est implanté un ball-trap. Les pas de tir sont principalement orientés vers Tarabel et vers Aurin. Ce ball-trap de type "parcours de chasse" fonctionne de février à septembre, pendant quatre à six heures le samedi et pendant quatre heures le lundi. Écologie et recyclageLa collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Terres du Lauragais. ÉconomieRevenusEn 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 262 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 708 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 28 980 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]). Emploi
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 473 personnes, parmi lesquelles on compte 79,9 % d'actifs (75,6 % ayant un emploi et 4,3 % de chômeurs) et 20,1 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département. La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 77 emplois en 2018, contre 75 en 2013 et 47 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 366, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 67,8 %[I 11]. Sur ces 366 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 54 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 91,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13]. Activités hors agricultureSecteurs d'activités49 établissements[Note 6] sont implantés à Préserville au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 14].
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 20,4 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 49 entreprises implantées à Préserville), contre 12 % au niveau départemental[I 15]. Entreprises et commercesL'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[39] :
AgricultureLa commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 21 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 16 en 2000 puis à 15 en 2010[42] et enfin à 14 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 33 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[43],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 816 ha en 1988 à 1 218 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 39 à 87 ha[42]. Culture locale et patrimoineLieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Voir aussiArticles connexesLiens externesNotes et référencesNotes et cartes
RéférencesSite de l'Insee
Autres sources
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