Pierre Girauld de Nolhac est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire du Velay[3], issue de Jean Girauld de Nolhac, notaire en 1681 à Saint-Privat-d'Allier, dans l'actuel département de la Haute Loire, acquéreur du domaine de Nolhac dont la famille a conservé le nom :
Jean-Baptiste Girauld de Nolhac était notaire à Saint-Privat-d'Allier en 1645.
Jacques Girauld de Nolhac (1697-1730), était bourgeois de Langeac (Haute-Loire).
François Girauld de Nolhac (mort en 1795), était chef de bataillon de la Garde nationale de Riom (Puy-de-Dôme), puis greffier de paix à Langeac.
Annet Girauld de Nolhac (1778-1860), était receveur des contributions indirectes à Riom.
Paul Girauld de Nolhac (1821-1908), était fonctionnaire des finances à Riom. Il est le père de Pierre de Nolhac.
Époux d'Alix de Goÿs de Mézeyrac, il a six enfants, dont Henri, peintre portraitiste.
Les autres enfants sont Paolo, François, Marie-Louise (épouse Salvy) et Frederique.
Son action au musée du château de Versailles a été déterminante, puisqu'il a largement contribué à sa modernisation et à en reconstituer les collections, notamment celle du mobilier, qui avait été dispersée pendant la Révolution française. Il joua également un rôle important[4] dans les préparatifs de la signature du traité de Versailles qui eut lieu dans le château en .
La bibliothèque de Versailles possède de nombreux manuscrits des principales œuvres de Pierre de Nolhac[4] dont il fit don de son vivant comme Érasme en Italie, La reine Marie-Antoinette, Nattier ou Louis XV et Marie Leszczynska. On peut aussi y trouver l'original de son discours de réception à l'Académie française en 1923 ou sa très volumineuse correspondance avec des personnalités aussi diverses que Proust, Bergson, Leconte de Lisle, Renan, Mussolini ou Lyautey[7],[4].
Un poète rhénan ami de la Pléiade : Paul Melissus (1923)
Études sur la Cour de France (1924)
Pierre de Ronsard (1924)
Pascal en Auvergne (1925)
Versailles inconnu (1925)
Madame de Pompadour et la Politique (1928 - Calman Levy, Paris - réédition en 1930 chez Louis Conard, Paris)
Le Testament d'un Latin (1928)
L'Art de la miniature chez Pétrarque (1928)
Autour de la Reine (1929)
La Vie et l’œuvre de Maurice Quentin de Latour (1930)
Pages auvergnates (1931)
L'Art à Versailles (1931)
Contes philosophiques (1932)
Laus Florentiae, con la versione italiana di Adolfo Mabellini (1932)
Le Rameau d'or (1933)
Marie-Antoinette (1936)
Mémoires
Souvenirs d'un vieux romain, Paris, Plon, 1930
La Résurrection de Versailles : souvenirs d'un conservateur, 1887-1920, Paris, Plon, 1937 ; réédition présentée et annotée par Christophe Pincemaille, Paris, Perrin, coll. « La Société des Amis de Versailles », 2002
↑Goncourt lui consacre une dizaine de lignes dures , dans son Journal, à la date du 20 février 1892 : " Toute la reconstruction de la société autour de la reine, il me l'a empruntée et, ...".
↑« Cet érudit et historien issu de vieilles familles d'Ambert et de Riom se passionna, alors qu'il était administrateur du château de Versailles, pour la vie des hôtes illustres qui avaient occupé les lieux et leur consacra d'imposantes biographies (...). Auteur d'ouvrages sur les humanistes. » P. Martin, « Dictionnaire » in Les Auvergnats, La Martinière, 1999.
↑La bibliothèque de Versailles a fait l'acquisition de cette correspondance en 2003
Fanny Honoré (Honoré-Bréan) - auteur - sous la direction d’Albert Lavigne, Pierre de Nolhac et Versailles, une médiation mondaine ? (mémoire de master en direction de projets culturels (médiation culturelle)), Paris, université Sorbonne nouvelle-Paris 3, , 118 + XXXIV