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Il crée, par la suite, le Centre École de parachutisme militaire, basé à Lannion, puis à Pau-Idron.
Indochine
Adjoint du colonel de Bollardière, puis commandant de la Demi-brigade coloniale de commandos parachutistes SAS, il est engagé à la fin de 1947 et en 1948, au Cambodge, en Cochinchine et en Annam. Après un séjour à Vannes-Meucon où il commande en second la 1re DBCCP auprès du colonel Gilles, il retourne en Indochine en 1950, comme lieutenant-colonel, à la tête de la 2e DBCCP, pour se battre au Tonkin et en Cochinchine jusqu’en . Le , alors que Château-Jobert s'apprête à quitter l’Indochine, à la fin de son deuxième séjour, le général Salan, commandant en chef des forces en Extrême-Orient préside la cérémonie d’adieux.
Algérie
Après un passage en métropole, il est affecté à l’état-major des Forces terrestres, maritimes et aériennes à Alger de 1953 à 1955, puis, en , au commandement du 2e régiment de parachutistes coloniaux (RPC).
Suez
Colonel, lors de l’affaire de Suez, le , il est parachuté au sud de Port-Saïd à la tête d’une partie de son régiment renforcée de commandos du 11e Choc et y atteint tous ses objectifs jusqu’à l’ordre du cessez-le-feu. L'autre partie du régiment commandée par le lieutenant colonel Albert Fossey-François saute avec succès sur Port-Fouad le même jour.
Dans les premiers jours de 1957, le colonel Château-Jobert, après l’affaire de Suez, de retour en Algérie vient se présenter au généralSalan, commandant supérieur interarmes. Il lui fait part de sa déception de ne pas avoir reçu l’ordre de pousser ses parachutistes au-delà de Port-Saïd et de Port-Fouad, jusqu’au Caire et à Suez. En 1957, il commande à Bayonne la Brigade de parachutistes coloniaux où il succède au général Jean Gracieux.
Dans les semaines qui suivent le , il est en liaison avec des délégués d’Alger, tel le commandant Robert Vitasse.
OAS
En 1959-1960, il est auditeur à l’IHEDN et suit les cours du CHEM. Affecté au Niger en , il se solidarise avec les officiers qui, le , suivent le général Maurice Challe dans le putsch des généraux, ce qui lui vaut plusieurs mois d’arrêts de forteresse. Le , alors qu’il est affecté à l’état-major de l’amiralpréfet maritime de Cherbourg, il rejoint clandestinement l’Algérie et se met aux ordres du général Salan, chef de l’OAS.
À la fin du mois de , à son arrivée à Alger, Pierre Château-Jobert est d'abord reçu par Jean-Jacques Susini, puis par le général Salan qui lui confie le commandement de l’OAS du Constantinois qui manque chroniquement de cadres supérieurs. Cette nomination est officialisée par une note de service du général Salan diffusée largement en Algérie. Responsable du Constantinois, il y retrouve le lieutenantMichel Alibert et y noue, en vue de leur ralliement, de nombreux contacts avec des officiers supérieurs et subalternes des régiments qui y sont stationnés, 13e Dragons, 6e Cuirassiers et 2e REC - (Le général Michel Multrier, commandant de la zone Est Constantinois dira : « l’OAS progresse vite dans le Constantinois quand Château-Jobert en prend la tête »).
Condamné à mort
Désapprouvant les « Accords Susini-Mostefaï », il quitte l’Algérie le à bord d’un cargo qui le ramène en métropole. Clandestin, en France et en Espagne, il continue son combat ; en 1965, il est condamné à mort par contumace pour son action au sein de l'OAS. Il réapparaît à Morlaix le , après la première amnistie de .
Il met à profit ses années de clandestinité pour étudier les idées de la Contre-révolution catholique.
Gracié
Gracié en 1968, Chateau-Jobert retourne, dans le Finistère, à sa ville natale de Morlaix en 1969[3] où il se consacra à l'écriture de livres de doctrine d'action politique, et publie plusieurs ouvrages d'analyse et de réflexion, basés sur son vécu militaire personnel, ayant toujours cherché à comprendre les guerres qu'il faisait.
Élève officier à l'École d'Application de l'Artillerie de Fontainebleau
Affectation au 154e régiment d'artillerie de Tournoux, puis détaché à l'École d'Observateurs en avion de Dinard.
: blessé au cours du repli de l'École
: s'évade de l'hôpital de Vannes et embarque à Saint-Jean-de-Luz sur un bateau polonais à destination de l'Angleterre.
: s'engage dans les Forces françaises libres, sous le nom de Conan.
Lieutenant de la 13e Demi Brigade de la Légion Étrangère en Érythrée
Détaché à l'État-Major de la Brigade française d'Orient
12 au , est chargé de l'approvisionnement en munitions pour les opérations autour de Keren
Il prend part aux campagnes de Syrie et de Libye avec le 1er Régiment d'Artillerie FFL et est blessé le .
: Est promu capitaine et demande à servir dans les parachutistes. Est breveté à Ringway.
: Prend le commandement du 3e French Special Air Service (3e SAS) également appelé côté français 3e Bataillon d'Infanterie de l'Air, qui deviendra le 3e Régiment de Chasseurs Parachutistes fin .
est parachuté en Saône et Loire et prend le commandement de la mission Harrod, à la tête des hommes du 3e SAS, Conan se distingue en ramenant un de ses officiers blessé au milieu des Allemands. Le 3e RCP qui opère dans des régions non libérées recevra une citation à l'Ordre de l'Armée pour ses actions de sabotage, embuscades et coups de main contribuant au succès des armées alliées.
, promu chef de Bataillon, il remet le commandement du 3e RCP au lieutenant colonel de Bollardière.
: crée le Centre-école de parachutisme militaire basé à Lannion.
: crée le Centre-école de parachutisme militaire basé à Pau. Se porte volontaire pour l'Indochine.
à : commandant de la demi-brigade coloniale de commandos parachutistes en Indochine. Il dirige de nombreuses opérations aéroportées au Cambodge, en Cochinchine et en Annam.
1949-1950 : commandant en second de la 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes de Vannes. Promu lieutenant colonel.
1950- : Il prend le commandement de la 2e D.B.C.C.P, ainsi que des troupes aéroportées Sud et est parachuté en opérations au Tonkin et dans le sud Viêt Nam.
1952-1953 : reprend le commandement de la 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes de Vannes. Auditeur à l'Institut des hautes études d'administration musulmane.
1953-1955 : affecté à l'état-major des forces terrestres, maritimes et aériennes d' Afrique du Nord à Alger
1955 : promu colonel il commande en novembre le 2e régiment de parachutistes coloniaux (2e RPC), devenu par la suite le 2e R.P.I.Ma. à Constantine
: parachuté au sud de Port-Saïd à la tête de son régiment renforcé des commandos du 11e Choc lors de l'opération franco-britannique de Suez, il y défait l'armée égyptienne et reçoit sa reddition.
1957 : commande la Brigade de Parachutistes Coloniaux à Bayonne.
: soutient le mouvement en faveur du maintien de l'Algérie française : le putsch d'Alger qui porte de Gaulle au pouvoir.
1959-1960 : auditeur de la 12e Session de l'Institut des hautes études de Défense nationale et au Centre des hautes études militaires.
: affecté au Niger prend le commandement des troupes du Niger Ouest.
: affirme son appui au putsch des généraux pour le maintien de l'Algérie française. Est condamné à plusieurs mois d'arrêts de forteresse.
: affecté à l'état-major du préfet maritime de Cherbourg.
: part clandestinement pour l'Algérie, se met aux ordres du général Salan et y prend le commandement de l'OAS de l'Est Algérien (le Constantinois).
: quitte l'Algérie et vit 7 années de clandestinité jusqu'à l'amnistie en 1968, il ne sera jamais pris.
1965 : condamné à mort par contumace pour son action dans l'OAS par la Cour de Sûreté de l'État.
: à la suite de l'amnistie de juin, réapparait à Morlaix, sa ville natale.
↑ Service Historique de la Défense: GR 16 P 169435 Delcuze ép. Chateau-Jobert dit Conan Yvan, Lucienne Paule 15.07.1918 Versailles Seine-et-Oise.
↑ Journal officiel de la République française: Lois et décrets, France - 1972 (Google livres): "A Mme Château-Jobert, née Delcuze (Lucienne) du débet de 19.268,37 F constaté du 4 août 1968 au 24 novembre 1969 au titre de la pension militaire de réversion n° B 66-500 431"
↑Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN2-7297-0416-7), p. 154.
↑
Name:
Pierre Château Jobert
Publication Date:
1 novembre 1957
Rank:
Lieutenant Colonel
Regiment or Unit:
Infanterie Coloniale
Theatre of Combat or Operation:
British to Foreign: France
Award:
Distinguished Service Order
Date of Action or Award:
1956-1964
http://discovery.nationalarchives.gov.uk/SearchUI/Details?uri=D7621340