Pierre BarbérisPierre Barbéris
Pierre Barbéris, né à Paris le et mort à Luc-sur-Mer le [1], est un écrivain et critique littéraire français. Surtout connu pour ses travaux sur Balzac, mais aussi spécialiste de Stendhal et de Chateaubriand, son approche, fortement marquée par le marxisme, s'inscrit dans le sillage de Georg Lukács. BiographieParcoursDe 1942 à 1946, Pierre Barbéris est élève au lycée Henri-IV puis, de 1946 à 1951, à l'École normale supérieure de Saint-Cloud[1]. Après avoir effectué son service militaire à l'école d'officiers de Strasbourg (1951-1952), il est professeur au lycée français d'Alep en 1952, puis au lycée franco-libanais Nahr Ibrahim à Beyrouth de 1954 à 1961. Agrégé de lettres modernes en 1960 (premier)[2], il est successivement assistant à l'ENS de Saint-Cloud (1961), maître assistant (1963), maître de conférences à l'École normale supérieure de Saint-Cloud (1967), professeur (1972), professeur de littérature moderne à l'université de Caen (1976)[3]. En mai 1968, il adhère au Parti communiste français. De 1969 à 1975, il est président de l'Association française des enseignants de français[4] — et le premier rédacteur en chef de la publication de l'association Le Français aujourd'hui[5] — et, de 1969 à 1971, président fondateur de la Société des études romantiques. En 1976, il propose une approche originale de l'œuvre de Chateaubriand avec Chateaubriand, une réaction au monde moderne. À la suite de Georg Lukács[6], il fait une place importante dans ses analyses au rapport entre la création littéraire et son contexte socio-politique, montrant ainsi comment la littérature romantique a pu être, en son temps, un « moyen de lecture du réel ». Il propose aussi une réflexion sur la méthodologie avec Le Prince et le Marchand (1980), ouvrage qui déclenche un « prolongement de la querelle de la “nouvelle critique”, ouverte en 1965 par le pamphlet de Raymond Picard[7] » avec René Pommier qui répond par un livre[8],[9]. Il est inhumé au cimetière de Courseulles-sur-Mer (Calvados)[10]. FamilleIl est le neveu de René Barberis, réalisateur français de cinéma qui dirigea Louis Jouvet dans Ramuntcho (1937). Il épouse en premières noces Jeannine Bénot avec laquelle il a quatre enfants : Patrick Barbéris, né en 1951, ancien élève de l'Idhec, réalisateur et documentariste ; Anne-Marie Barbéris décédée dans l'enfance de la rougeole au Liban ; Jean-Pierre Barbéris, né en 1957, ancien élève de l'École polytechnique et chef d'entreprise marié avec Dominique Barbéris, autrice ; et Delphine Barbéris, née en 1962, docteur en hydrogéologie et informaticienne. En secondes noces, il épouse Marie-Anne Charbonnier, agrégée de lettres classiques et professeur de lettres au lycée Henri-IV, avec qui il a un fils, Jean-Jacques Barbéris, né en 1980, normalien (LSH 2000), agrégé d'histoire et énarque[11]. CommentaireSelon Raphaël Fresnais du quotidien Ouest-France,
Ouvrages
Collectif
Notes et références
AnnexesBibliographieLiens externes
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