Empreinte d'une aile de diptère. C'est une aile transparente. La nervure costale (C) le long du bord antérieur est forte. La nervure sous-costale (Sc) rejoint la nervure costale sous un angle aigu vers la moitié du bord antérieur de l'aile. La nervure radiale (R) est très forte à la base, où Sc lui est fortement accolée, suivant à peu près la courbure du bord antérieur jusqu'auprès du sommet où elle se termine après avoir reçu la branche antérieure du secteur du Radius (R2) ; il en résulte que la cellule submarginale est courtement pétiolée. Le secteur radial se détache dès le tiers apical, bifurquant deux fois (a et b), la deuxième fourche embrassant le sommet de l'aile. Alors que R2 se joint à R, il n'y a pas de nervure transversale entre R2 et R3.
La nervure médiane issue de la base de l'aile (qui manque sur l'échantillon) se divise trois fois en formant une cellule discale (d) allongée et quatre branches (M1, M2, M3, M4) ; les branches M3 et M4 se réunissent avant d'atteindre le bord de l'aile. En deçà du milieu de la cellule discale se trouve une nervure transversale Rm rejoignant le secteur radial un peu avant la fourche a. De même, une nervure transversale mCu rejoint la nervure cubitale ; elle se détache un peu avant la bifurcation de la branche postérieure de la médiane. La nervure anale (A) se réunit à la nervure cubitale (Cu) près du bord de l'aile. Une autre courte nervure anale est marquée à la base de l'aile[1].
Dimensions
La longueur conservée est de 13 mm ; la longueur totale a dû être de 15 mm. Largeur 4 mm[1].
Affinités
La nervation est caractéristique des Asilidés, toutefois chez les Asilinés et Laphriinés de nos pays, la nervure transversale Rm se trouve entre les fourches a et b et non en deçà de a. C'est pourquoi Louis Piton et Nicolas Théobald proposent un nouveau genre Permessus, voisin des Pomponerus et des Antiphrisson (Asilinés). F. Meunier a décrit Asilus sannoisiensis des gypses d'Aix-en-Provence. Il se pourrait que Permessus asiloides soit identique à Asilus sannoisiensis, mais la nervation indistincte sur la reproduction ne permet pas le rapprochement. Il en est de même des Asilus que O. Heer à décrit de Oeningen et de Radoboj[1].
Biologie
Le gisement du Puy-de-Mur a beaucoup d'affinités avec le gisement d'Aix-en-Provence et présente un mélange d'une faune paléarctique et d'une faune subtropicale[1].
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Publication originale
[1939] Louis Émile Piton et Nicolas Théobald, « Poissons, Crustacés et Insectes fossiles de l'Oligocène du Puy-de-Mur (Auvergne). », Mémoires de la Société des Sciences de Nancy, , p. 77-123.
↑L'holotype R55022 Permessus asiloides Piton & Théobald, 1939 du Muséum national d'histoire naturelle de Paris fait partie de la collection Rudel 1993-7.