Paul MonnierPaul Monnier
Paul Monnier, né le à Montana-Vermala et mort à Genève le , est un peintre suisse originaire de Grimentz[1]. BiographieIl fréquente de nombreux collèges en Valais dont Brigue, Sion, Martigny et St-Maurice. Au décès de son père en 1924, sa mère le retire du collège et, entre 1924 et 1930, Paul Monnier est à l'École des beaux-arts à Genève, où il eut comme professeur Fernand Bovy, Philippe Hainard, Serge Panke et James Vibert[2]. Membre de l'École des Pâquis[3]. « L'École des Pâquis est arrivée simplement et sans effort en laissant naturellement de côté toute vanité encombrante et tout débordement de personnalité. ...Ils (ces artistes) appartiennent à cette génération d'après-guerre où l'on ne rêve plus de surhomme. Ils préfèrent les subtilités du métier aux théories esthétiques. Aussi lorsque la paresse, les alcools, la bohème et les combines ne les tentent pas trop, sont-ils capables d'efforts autrement disciplinés que ceux que nous avons fait depuis plus de 30 ans. En somme vive la jeunesse d'après guerre dont on a trop médit[4]. » Entre 1930 et 1932 il voyage aux Indes, Indochine, Tonkin. Il écrit: « Je perds mon temps en essayant de supprimer ce métier de ma vie. La peinture c'est mon métier, mon vrai et seul métier. » (Vizagapatam, . Lettre à C. J.). Entre 1932 et 1936 il réside à Genève ; puis de 1936 à 1949 à Sierre. De 1949 à 1970 à Lausanne et enfin, de 1970 à 1982, à Genève. Il repose aux côtés de sa femme dans le petit cimetière de Saint-Sixt en Haute-Savoie. Expositions
Décorations - Vitraux - Mosaïques
Illustrations
Galerie d'images
« L'œuvre de Paul Monnier c'est d'abord et surtout de la peinture. Ce truisme recèle en effet une démarche constante, éminemment fidèle à elle-même et au métier-ce qui n'est pas un mince exploit dans un monde où, de plus en plus, l'activité créatrice paraît séquestrée par les manipulateurs de concepts et les jongleurs du verbe! Mouvement aboli, vibration suspendue, objets et personnages immobilisés dans leur solitude intime, la composition devient, dans notre regard, poème sans parole, musique insonore. La boucle du parcours créateur est dès lors bouclée et la peinture rejoint son propre mystère[5]. » Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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