La commune est traversée par la route départementale 2089, ancienne route nationale 89 de Lyon à Bordeaux, ainsi que par les D 553 (liaison de la D 986 au sud de la Miouze à la D 2089 au Pont d'Olby), D 554 (vers Ceyssat) et D 558 (vers Mazaye)[1].
Cadre géologique
Le bassin d'Olby est un fossé d'effondrement du Massif central qui fait partie d'un système plus vaste, le rift ouest-européen, ensemble de grabens qui traverse l'Europe occidentale. Ces fossés orientés SSO-NNE se sont formés durant le Cénozoïque à l'avant de la chaîne alpine qui est spatialement et temporellement connectée au rift, une grande partie des grabens étant disposés concentriquement autour du front alpin. Au cours de ce rifting lent, les trois grands fossés parallèles du Massif central (le fossé de la Limagne, le fossé de Roanne-Montbrison et le fossé de la Bresse) et le bassin d'Olby sont envahis par un lac alimenté par un système d'écoulement fluviatile ou torrentiel d'escarpements de failles bordières[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 036 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gelles », sur la commune de Gelles à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 9,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 026,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Olby est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53 %), zones agricoles hétérogènes (34,3 %), forêts (9,2 %), zones urbanisées (3,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
À la Révolution, Olby devient chef-lieu de canton regroupant les communes de Gelles, Mazayes, Allagnat (aujourd'hui Ceyssat), Saint-Pierre-Roche, Nébouzat et Saint-Bonnet-près-Orcival. Ce canton est supprimé en 1801 et il est intégré à celui de Rochefort-Montagne.
Le conseil municipal d'Olby, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[20] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[21]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les dix-huit candidats en lice, quinze ont été élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 71,55 %[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2022, la commune comptait 862 habitants[Note 3], en évolution de +10,8 % par rapport à 2016 (Puy-de-Dôme : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Les élèves poursuivent leur scolarité au collège Gordon-Bennett de Rochefort-Montagne[30] puis au lycée Ambroise-Brugière de Clermont-Ferrand[31].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église néo-romane : sur le site d'une église romane, l'église actuelle a été construite à partir de 1896 (fin 1898) ; réalisée en basalte et ardoise, elle domine le village.
Tilleul de Sully : situé à côté de l'église, il a été planté sous le règne d'Henri IV, il y a plus de 400 ans.
Motte féodale du XIIe siècle : référencée dans d'anciens documents, l'ensemble féodal était lui-même bâti sur une ancienne nécropole et un habitat carolingien[32].
Personnalités liées à la commune
Patrick Boucheix, est un ancien joueur de rugby à XV français né à Olby.
Hippolyte Mallet (1862-1930), maire d'Olby entre 1900 et 1908 puis de Royat de 1908 à 1925. Il est réélu maire d'Olby en 1929[33]. Une rue de Royat porte son nom.
Héraldique
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↑Les limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme ont été modifiées afin que chaque nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre soit rattaché à un seul arrondissement au [17]. La communauté de communes Dômes Sancy Artense à laquelle appartient la commune est rattachée à l'arrondissement d'Issoire ; ainsi, Olby est passée le de l'arrondissement de Clermont-Ferrand à celui d'Issoire[18].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Olivier Merle, Laurent Michon, Guy Camus, Alain de Goer, « L'extension oligocène sur la transversale septentrionale du rift du Massif central », Bulletin de la Société Géologique de France, vol. 169, no 5, , p. 617.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Patrice Conte et Sylvie Faradel, « Nouveaux regards sur les fortifications de terre », Dossiers d'archéologie, no 404, , p. 16 (ISSN1141-7137).
↑Laurent Beaudonnat, « Hippolyte Mallet, d'Olby à Royat, une vie bien remplie », Le Gonfanon, Association de recherches généalogiques et historiques sur l'Auvergne (Argha), no 82, .