Mu Arietis

μ Arietis

Données d'observation
(époque J2000.0)

Ascension droite	02^h 42^m 21,93980^s[1]
Déclinaison	+20° 00′ 41,2612″[1]
Constellation	Bélier
Magnitude apparente	5,74[2] (6,38 / 8,38 / 6,72 / 12,2)[3]
Localisation dans la constellation : Bélier

Caractéristiques

Type spectral	A0Vp + F2V + A1V[3]
Indice U-B	−0,03[4]
Indice B-V	−0,02[4]

Astrométrie

Vitesse radiale	−6,0 km/s[5]
Mouvement propre	μα = +27,68 mas/a[1] μδ = −47,64 mas/a[1]
Parallaxe	9,64 ± 0,88 mas[1]
Distance	340 ± 30 a.l. (∼ 104 pc)
Magnitude absolue	+0,41[6]

Caractéristiques physiques

Masse	3,4 ± 1,7 M☉[7] / 2,1 ± 1,7 M☉[7]
Luminosité	71,7 L☉[6]
Rotation	175 km/s[8]

Orbite

Demi-grand axe (a)	0,056 3 ± 0,000 8 UA[7]
Excentricité (e)	0,337 ± 0,023[7]
Période (P)	8,845 ± 0,046 a[7]
Inclinaison (i)	71,2 ± 1,1°[7]
Argument du périastre (ω)	92,3 ± 1,7°[7]
Longitude du nœud ascendant (Ω)	101,0 ± 1,0°[7]
Époque du périastre (τ)	1 981,099 ± 0,063 B[7]

Désignations

μ Ari, 34 Ari, BD+19°403, HD 16811, HIP 12640, HR 793, SAO 93062, WDS J02424 +2001[9]

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Mu Arietis (en abrégé μ Ari) est une étoile multiple de la constellation du Bélier. Elle se situe à 340 ± 30 a.l. (∼ 104 pc) de la Terre et possède une magnitude apparente combinée de 5,74[2]. Selon l'échelle de Bortle, elle est faiblement visible à l'œil nu dans le ciel nocturne.

Au cœur du système se trouve une paire en orbite rapprochée, composée d'une étoile blanche de la séquence principale de magnitude 6,38 et de type spectral A0Vp, et d'une étoile jaune-blanc de la séquence principale de magnitude 8,38 et de type spectral F2V. Ces deux composants ont une séparation angulaire de 0,04 seconde d'arc. La troisième composante est une étoile blanche de la séquence principale de magnitude de 6,72 et de type spectral A1V, et elle orbite autour des deux premiers composants avec une période de 8,845 ans et une excentricité de 0,34. Une quatrième composante plus faible, de magnitude 12,2, est présente à une séparation angulaire de 19,1 secondes d'arc[3].

Références

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mu Arietis » (voir la liste des auteurs).

1. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, n^o 2,‎ novembre 2007, p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, S2CID 18759600)
2. (en) T. Oja, « UBV photometry of stars whose positions are accurately known. VI », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 89, n^o 2,‎ août 1991, p. 415–419 (Bibcode 1991A&AS...89..415O)
3. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, n^o 2,‎ septembre 2008, p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, S2CID 14878976)
4. (en) K. Osawa et S. Hata, « Three colour photometry of B8-A2 stars. », Annals of the Tokyo Astronomical Observatory, vol. 6,‎ 1960, p. 148 (Bibcode 1960AnTok...6..148O)
5. (en) D. R. Palmer et al., « The radial velocities spectral types and projected rotational velocities of 633 bright northern A stars », Royal Observatory Bulletin, vol. 135,‎ 1968, p. 385 (Bibcode 1968RGOB..135..385P)
6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, n^o 5,‎ 2012, p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, S2CID 119257644)
7. (en) Brian D. Mason, « Binary Star Orbits from Speckle Interferometry. XI. Orbits of Twelve Lunar Occultation Systems », The Astronomical Journal, vol. 114,‎ 1997, p. 808 (DOI 10.1086/118514, Bibcode 1997AJ....114..808M)
8. (en) F. Royer, J. Zorec et A. E. Gómez, « Rotational velocities of A-type stars. III. Velocity distributions », Astronomy & Astrophysics, vol. 463, n^o 2,‎ février 2017, p. 671–682 (DOI 10.1051/0004-6361:20065224, Bibcode 2007A&A...463..671R, arXiv astro-ph/0610785, S2CID 18475298)
9. (en) * mu. Ari -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

Liens externes

• Ressource relative à l'astronomie :
  • Simbad