Mohamed RafrafiMohamed Rafrafi
Œuvres principales "L'écume des vers" (Poésie) Mohamed Rafrafi (en arabe : محمد الرفرافي), né en à Tunis, est un poète, écrivain, journaliste et traducteur tunisien. En 1975, il quitte la Tunisie pour résider dans différents pays arabes et européens avant de s’installer durablement en France depuis 1984. BiographieDescendant d'une famille de forgerons depuis plusieurs générations, Mohamed Rafrafi (de son nom complet Mohamed Béchir Rafrafi) porte un nom de famille dérivé de Raf Raf (nom d’une ville côtière du nord-est de la Tunisie située à une soixantaine de kilomètres de Tunis) ville de ses ancêtres paternels morisques, d'origine Andalouse. En 1971, il commence une carrière de correcteur, de journaliste et de traducteur dans le domaine culturel, pour le compte de journaux et magazines tunisiens de langue arabe mais aussi d'expression française dont les quotidiens L'Action et La Presse, et le bimensuel Femina. Il participe également à l’animation d’une émission culturelle de télévision produite par le réalisateur tunisien Rachèd Belghith. Il poursuit à la même période ses études supérieures à l'Institut de presse et des sciences de l'information (IPSI) ainsi qu’à la faculté des lettres et des sciences humaines de Tunis. Ce parcours universitaire, sporadiquement interrompu, est finalement couronné par un diplôme de Master en littérature arabe délivré (en 2009) par l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco, membre de l’Université Sorbonne Paris Cité, USPC), sur un mémoire intitulé: «La ville dans la poésie arabe contemporaine» rédigé sous la direction de Luc Deheuvels[1] et de Sobhi Boustani[2]. Expériences arabe et européenneEn 1975, il quitte sa Tunisie natale pour un séjour de cinq ans, réparti sur plusieurs villes arabes. Oran, Alger, Tripoli, Le Caire, ensuite Bagdad où il entame des études en philosophie, mais il les interrompt pour s’installer à Beyrouth-Ouest, en pleine guerre civile libanaise, où il reprend ses activités de presse au sein du mouvement national libano-palestinien. Cette expérience va lui coûter ultérieurement le refus des autorités suédoises de sa demande d’asile politique, et il se voit ainsi expulsé de force vers son pays natal. Son extradition en 1980 vers la Tunisie, sous le régime de Bourguiba, lui vaut le retrait de son passeport et une rétention de deux jours, et finit par être relaxé grâce à la pression en sa faveur de l'opposition parlementaire suédoise et d’Amnesty International auprès des instances tunisiennes. Malgré ses tentatives de reprendre une vie normale dans son pays, les autorités politiques en place ne voient pas de bon œil sa collaboration avec le journal Erraï (L’Opinion) de l’opposant Hassib Ben Ammar, ni sa correspondance de presse pour Al Mostaqbal, revue hebdomadaire libano-arabe publiée alors à Paris, ni celle pour Al-Mukif Al-Arabi, hebdomadaire de langue arabe paraissant à Nicosie, Chypre. De ce fait, il choisit en 1983 de quitter à nouveau la Tunisie pour Chypre, où il rejoint l’équipe de rédaction dudit hebdomadaire, en tant qu’éditorialiste et chroniqueur des affaires de l’Europe, du Maghreb et de l’Afrique. Après quinze mois de résidence chypriote, la direction du journal lui propose de s’installer en France en tant que correspondant permanent à Paris. L’extension des activitésDe Paris, Mohamed Rafrafi s’ouvre du fait de son expérience professionnelle à d’autres médias arabophones en France mais aussi au Royaume-Uni, au Golfe et en Tunisie. En plus de sa collaboration avec certains organes de presse écrite, il collabore avec la Radio Tunisienne, la Radio France internationale (RFI, Info en langue arabe) et avec la chaîne arabe de télévision (l’ANN, basée à Londres). Pour celle-ci, il produit et anime, de 1998 à 2002, un programme culturel du nom de Fadhaa al Anwar (Espace des lumières), dont certaines émissions sont réalisées à Paris, ainsi qu’à Tunis, à Amman, à Bagdad et au Caire. ŒuvresPoésieEn arabeZabadou'l-Bouhour[3] (Écume des vers), Poésie 1977-1996, recueil de poèmes publié en arabe dans la collection "Libre Parole"[4], éd. L’Harmattan, 1996 (ISBN 2-7384-4533-0)
En françaisL'écume des vers[5], recueil de poèmes paru en français dans la collection "Poètes des cinq continents"[6], éd. L’Harmattan, 2009 (ISBN 978-2-296-08219-9) Dans la préface de ce recueil, intitulée Un Premier Mot, Mohamed Rafrafi écrit :
NarrationGrand enfant : Associé à 31 écrivaines et écrivains de différents pays arabes, Mohamed Rafrafi participe à l’écriture d’un ouvrage collectif en arabe intitulé «Kitab younqidhou tiflan» (Un livre sauve un enfant) par un récit littéraire pour enfant sous le titre de «Assabiyou'l kabir» (Grand enfant), page 111. Les recettes de la vente de la première édition de ce livre sont au profit des enfants syriens fuyant la guerre. Ce livre est publié en 180 pages chez l’éditeur libanais "Arab Scientific Publishers, Inc." (Addar al arabiya lil'ouloum Nashiroun) Beyrouth, Liban, 2015, (ISBN 978-614-01-1474-6) TraductionsDu français vers l’arabe
De l’arabe vers le françaisEn plus de ses traductions vers l'arabe de plusieurs poèmes, parus sporadiquement dans diverses revues, de poètes français ou d'expression française, tels que Paul Éluard, René Char, Jules Supervielle, Lorand Gaspar, Jean-Pierre Faye, Jacques Brel, la poétesse et musicienne franco-marocaine Sapho et des tunisiens d'expression française tels que Moncef Ghachem, Mohamed Aziza, Tahar Bekri, Raouf Raïssi[12], Mohamed Rafrafi traduit aussi vers le français, des poèmes de poètes d'expression arabe tels que, entre autres, le palestinien Mahmoud Darwish ou tunisiens, Khaled Najar[13], Béchir Kahwaji[14] et Aisha Khadraoui[15]… Révisions
Activités artistiques
Activités associativesCes activités qui sont réparties sur une période d’environ vingt ans, ont lieu en France, mais aussi dans d’autre pays européens et arabes :
Notes et références
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