L'appellation Mikado vient du fait que la première locomotive de ce type fut livrée par le constructeur américain Baldwin au Japon en 1897 et donc ainsi dénommée en l'honneur de l'Empereur du Japon[1].
La Mikado est une locomotive dite « mixte », capable avec ses roues motrices de 1,65 m de diamètre d'assurer aussi bien du service voyageurs que du marchandises.
Dans le cas d'une configuration en locomotive-tender, la disposition d'essieux symétrique de ces machines (1 bissel porteur à l'avant et à l'arrière) autorise un fonctionnement aussi stable en marche avant qu'en marche arrière[1], permettant d'utiliser ces locomotives pour la traction et la pousse des rames réversibles.
Sur les réseaux français, la version locomotive-tender du type Mikado fut plus répandue que la version tender séparé. Équipées de la réversibilité, certaines séries furent principalement utilisées aux services des trains de la banlieue parisienne. À l'opposé, grâce à leurs roues motrices de petit diamètre et des bielles motrices attaquant le second essieu, les 141 TA de la région Sud-Ouest circulèrent surtout sur les lignes aux profils difficiles du Massif central.
T14 AL 8501 à 8546 avec les 8501 à 8540 d'origine EL et les 8541 et 8542 et les 8543 à 8546 d'origine allemande de 1918, futures : 1-141 TA entre 501 et 546 T14 AL 8551 à 8556 d'origine allemande de 1918 et provenant de la Compagnie de l'État (n° entre 42.901 et 42.923) , futures : 1-141 TA 551 à 556
Aux États-Unis, 170 compagnies de chemins de fer utilisèrent des locomotives Mikado, dont le modèle le plus répandu, la Mikado légère USRA qui sera construite à 1266 unités à partir de 1918 pour une cinquantaine de réseaux ferroviaires, avec sa déclinaison en version lourde, la Mikado lourde USRA construite à 957 exemplaires pour 23 compagnies de chemins de fer[2].