La commune se compose de 25,08 hectares de territoires artificialisés (1,76 %), 366,15 hectares de territoires agricoles (25,69 %) et 1 034,07 hectares de forêts et milieux semi-naturels (72,57 %)[1],[2].
La Saônelle, d'une longueur totale de 21,8 km, prend sa source dans la commune de Lafauche et se jette dans la Meuse en limite de Frebécourt et Coussey, après avoir traversé huit communes[12].
Réseaux hydrographique et routier de Midrevaux[Note 1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 057 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rollainville », sur la commune de Rollainville à 10 km à vol d'oiseau[15], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 2],[16],[17].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Au , Midrevaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].
Elle est située hors unité urbaine[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchâteau, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[21]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (65,9 %), prairies (16,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,7 %), terres arables (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones urbanisées (1,8 %)[24].
Voies de communications et transports
Voies routières
A31 (aussi appelée autoroute de Lorraine-Bourgogne). Échangeur Châtenois.
À partir de l'été 2021, l’aéroport d’Épinal-Mirecourt est devenu le "pélicandrome"[25] de la Zone Est et servira ainsi de base de ravitaillement et d’intervention pour les avions bombardiers d’eau connus sous le nom de Dash 8.
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Histoire
D'après H. Lepage et Ch. Charton[26], Midrevaux (aussi Melior-Valis, Mundri-Valis, Midreval) est un village de l'ancienne province de Champagne, en partie sur le versant d'une montagne, en partie dans une plaine, sur le ruisseau du Vau, près du chemin de grande communication numéro 4 de Liffol-le-Grand à Coussey ; à 78 km d'Épinal et 8 de Neufchâteau, chef-lieu du canton.
Selon certains antiquaires, la commune tirerait son nom du culte que les Gaulois auraient rendu, en ce lieu, à Mitra, l'une de leurs divinités (Mitra Vallis, vallée de Mitra). Aucun monument ne confirme cette opinion qui reste très minoritaire.
Il y avait, en 1848, 488 habitants répartis en 134 maisons pour 166 ménages, dont 49 électeurs censitaires. Une école mixte abritait 101 élèves. Le village disposait d'un bureau de bienfaisance.
Il y avait, au Xe siècle, une colline appartenant au territoire de Midrevaux, et nommée encore Châtillon, un château fortifié dont on trouve les fondations. Démoli sur l'ordre de saint Gérard, évêque de Toul, ces pierres servirent à la construction du château de Rorthey.
L'abondance des ressources en affouage a attiré à Midrevaux un grand nombre de personnes des communes étrangères, ce qui a doublé la population en moins de 50 ans.
En 2023, le budget de la commune était constitué ainsi[28] :
total des produits de fonctionnement : 2 354 000 €, soit 1 245 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 203 000 €, soit 1 075 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 54 000 €, soit 287 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 73 000 €, soit 384 € par habitant ;
endettement : 334 000 €, soit 1 767 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 11,37 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 28,11 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 5,13 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 250 €[29].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2022, la commune comptait 177 habitants[Note 4], en évolution de −19,55 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Sur le territoire de la commune passait une voie romaine reliant Grand (Andésina) à Soulosse (Solimariaca). Les vestiges de cette voie sont encore parfaitement visibles dans la forêt de Midrevaux.
Vestiges d'un château du XIe siècle Le château de Chatillon. Les pierres provenant de la démolition de ce château-fort auraient servi à la construction de la ferme fortifiée de Rorthey.
Carte postale de la gare de Sionne-Midrevaux vers 1908.
Autre carte postale de la gare dans les années 1900.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
D'azur à la lettre onciale M d'or couronnée du même et accompagnée en pointe d'une hydre menaçante à trois têtes d'argent ; vêtu d'or chargé en chef de deux haches d'azur emmanchées de gueules, posées en pal et affrontées[48].
Détails
Le M oncial d’or couronné représente la vierge Marie triomphant du démon symbolisé par l’hydre. Le champ d’azur évoque les armes de l’abbaye de Mureau, seigneur du village sous l’ancien régime, qui portait « d’azur chargé d’une vierge Marie d’or ». La partition du vêtu, en pointe dessine le V d’un val ; le M et l’hydre combinés au val constituent des armes parlantes homonymes (phonétiques) pour le toponyme MIDRE-VAUX. Les haches illustrent l’importance des forêts qui environnent le village et les activités et les commerces qu’elles génèrent. Adopté par la municipalité le 3 septembre 2019.
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )