Soulbrois, Fontenay, la Capinière, le Ruault, Villiers, Vibreuil, Juigny et la Gouraudière.
Histoire
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Mauzé.
Époque médiévale
Au Moyen Âge, les terres de Mauzé relevaient du duché de Thouars. Parmi les grandes familles seigneuriales vivant sur la commune, deux illustres familles avaient rendu hommage aux vicomtes de Thouars pour les terres qu'ils possédaient à Mauzé.
Le fief du Boisbaudran (Bois Baudron et le Bourg de nos jours) appartenait à la famille de Chambes (ou Jambes). Alexis de Chambes en avait fait hommage au duc Claude de La Trémoille le . Il rendit également hommage le pour le château du Pressoir Bachelier.
Le fief de Sourdis (Ligron et le Bas-Mauzé de nos jours) appartenait à la famille d'Escoubleau. Jean d'Escoubleau, seigneur de Sourdis en avait rendu l'aveu le ; et par la suite, René-Charles d'Escoubleau de Sourdis en avait fait l'hommage au duc de Thouars le .
Le nom de Mauzé-Thouarsais apparaît pour la première fois en 1492, lorsque le seigneur de Mauzé Etienne d'Escoubleau de Sourdis épousa Jeanne de Tusseau, fille de Guillaume, Seigneur de la Millanchère d’Azay-sur-Thouet.
Le blason des seigneurs de Mauzé-Thouarsais était : « parti d’azur et de gueules, à la bande d’or brochant sur le tout ».
Époque contemporaine
Jusqu'en 1865, le village de Ligron faisait partie de la commune de Mauzé-Thouarsais. Mais à la suite d'une pétition des habitants de Ligron, ce village fut rattaché à la commune de Sainte-Radegonde par décret du Conseil d'État dans sa séance du .
Dans le cadre d'une association de communes, la commune de Rigné est rattachée à Mauzé-Thouarsais depuis le (arrêté préfectoral du )[1].
Le , la commune — avec Missé et Sainte-Radegonde — est absorbée par Thouars qui devient une commune nouvelle à la suite d'un arrêté préfectoral du [2]. Cet arrêté acte aussi la suppression du statut de commune associée pour Rigné qui fait partie intégrante de la commune déléguée de Mauzé-Thouarsais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5].
En 2016, la commune comptait 2 176 habitants[Note 1], en évolution de +5,68 % par rapport à 2010 (Deux-Sèvres : +0,18 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Une importante carrière de la société Roy de microgranite (rose) et microdiorite (bleue) est en exploitation à La Gouraudière. Elle fournit des milliers de tonnes de granulats par an pour les routes, voies ferrées, le béton...
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Plusieurs dolmens ruinés témoignent d'une présence lointaine de l'homme sur la commune : dolmens de "Saint Père", du "Champ de la Salle" et de la "Pile Verte".
L'ancien château du Pressoir Bachelier. Le manoir actuel est tout ce qui reste d'un château médiéval partiellement détruit pendant le XVIe siècle. C'est dans ce château que les ducs de Thouars faisaient leur vin. Il est inscrit comme monument historique depuis 1933[8].
L'église Saint-Pierre de Mauzé-Thouarsais du bourg, XIXe siècle, avec ses vitraux de style moderne dans la nef, et de style ancien dans le chœur et le transept.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.