Après cette date, deux communes à part entière et une commune associée rejoignent le district : Sainte-Verge en janvier 1984 puis Mauzé-Thouarsais et sa commune associée Rigné en janvier 1997.
Le district devient communauté de communes du Thouarsais, par arrêté préfectoral du 22 décembre 1998, pour une prise d'effet au 1er janvier 1999.
Ensuite, quatre communes à part entière et trois communes associées adhèrent à l'intercommunalité : Saint-Léger-de-Montbrun en janvier 2000, Taizé et sa commune associée Maulais en janvier 2003, Oiron et ses communes associées Bilazais et Noizé en janvier 2004, et enfin Brie en janvier 2005.
Le 1er janvier 2014, avec la réforme territoriale, la communauté de communes s'élargit (à la suite de la dissolution du Pays thouarsais au 31 décembre 2013)[2],[3]. Ce nouvel ensemble comprend 33 communes, soit une population municipale de 36 349 habitants au recensement de 2011, sur un territoire de 620,18 km2.
Située au nord du département des Deux-Sèvres, la communauté de communes du Thouarsais regroupe 24 communes et présente une superficie de 620,2 km2[7].
Composition
La communauté de communes est composée des 24 communes suivantes[Note 1] :
Gestion d'un Centre d'interprétation géologique du Thouarsais, aux écuries du château des Ducs de la Trémoïlle (rond-point du ).
Développement durable
La communauté de communes du Thouarsais fait figure de pionnière en matière de développement durable et d'énergies vertes[11]. Elle s'est engagée depuis 2005 dans une démarche de transition énergétique grâce au projet Tiper (parc des technologies innovantes pour la production d’énergies renouvelables) comprenant éoliennes, usine de méthanisation, bâtiments basse consommation ainsi qu'un plan d'économie d'énergies[12]. La construction de l’usine de gazéification de Thouars, devrait commencer début 2016, entre les deux centrales photovoltaïques et la centrale éolienne. Cette usine de 11 MWe produira de l'électricité, l’équivalent à la consommation de 45 000 personnes, et de la chaleur (13 MWth), qui sera valorisée dans un séchoir à biomasse de 5 000 m2. Pour cela, elle utilisera des ressources locales : 35 000 tonnes de déchets résiduels (refus de tri, cartons, plastiques, bois de classe B) et 15 000 tonnes de biomasse forestière. Elle apportera une alternative à l’enfouissement des déchets, et une innovation : la purification du gaz de synthèse à haute température par l’utilisation d’une torche à plasma[13].
↑Les densités de population sont calculées automatiquement dans un SIG en utilisant la surface géométrique de la commune, avec un niveau de précision du contour de 5 m tel qu'il ressort de l'export du découpage administratif au niveau communal (contours des communes) issu d'OpenStreetMap, et non la superficie cadastrale définie par l'Insee, qui est une donnée purement administrative. Des différences de classe peuvent ainsi éventuellement apparaître pour les communes qui se situent en limite de franchissement de seuil de classe.