Margherita GuidacciMargherita Guidacci
Margherita Guidacci est une poétesse, essayiste et traductrice italienne née à Florence le et morte à Rome le . BiographieMargherita Guidacci est née à Florence le . Elle est élevée dans une vieille demeure du centre de la ville. Son père meurt d'un cancer alors qu'elle a dix ans. Elle reste seule avec sa mère, dans une grande solitude morale, et trouve refuge dans les livres et les études. Elle s'inscrit à la Faculté des Lettres de Florence où Giuseppe de Robertis lui fait découvrir la littérature contemporaine. Elle soutient sa thèse sur Giuseppe Ungaretti. Rapidement elle s'oriente vers les littératures anglaise et américaine. Elle découvre l'œuvre d'Emily Dickinson qui restera sa grande référence. Elle lit Shakespeare, Melville, T. S. Eliot mais aussi la Bible, Rilke et Kafka. En 1946 paraît son premier recueil de poèmes, La sabbia e l'angelo (Le sable et l'ange), puis, neuf ans plus tard, Morte del ricco. Ses nombreux recueils ultérieurs paraîtront chez de nombreux éditeurs, avec irrégularité, sous la seule pression de l'urgence intérieure. Elle se marie à vingt-huit ans. Elle aura deux fils et une fille. Son mari, Lucca Pinna, meurt en 1977. Margherita Guidacci a enseigné pendant de nombreuses années les littératures anglaise et américaine au lycée scientifique Cavour à Rome, à l'université de Macerata, puis à l'Institut universitaire de Santissima Maria Asunta, à Rome. Elle est reçue le à la Maison de la Poésie de Paris. De retour à Rome, en , elle rédige le texte intitulé Comment j'ai écrit Sibylles où elle livre de précieuses réflexions sur son processus d'écriture. Peu de temps après, au début de 1990, elle subit deux attaques cérébrales. Frappée d'hémiplégie, elle est condamnée à la solitude et au silence. Elle écrit son dernier recueil, Anelli del tempo, et envoie le manuscrit à son éditeur un mois avant sa mort. Elle meurt dans son sommeil la nuit du . Elle repose dans le caveau familial, à Scarperia, non loin de Florence. ŒuvresPoésie
Essais
TraductionsParmi ses traductions publiées figurent les sermons de John Donne et la poésie d'Emily Dickinson[1], ainsi que T. S. Eliot[2] et Elizabeth Bishop. Traductions en langue française
On pourra lire également en langue française la postface de Margherita Guidacci pour le choix de poèmes d'Emily Dickinson cotraduits avec Gérard Pfister et William English, Vivre avant l'éveil (Éditions Arfuyen, 1989). Notes et références
Liens externes |
Portal di Ensiklopedia Dunia