Maggie Nelson

Maggie Nelson
Biographie
Naissance
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
romancière, poète, essayiste, universitaire
Conjoint
Harry Dodge
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Site web
Distinction
Boursière de la Fondation Guggenheim (2010)
Boursière du National Endowment for the Arts Literature, mention poésie (2011)
Boursière de la Fondation MacArthur (2016)
Œuvres principales
The Argonauts
Bluets
Something Bright, Then Holes

Maggie Nelson, née en 1973 à San Francisco, est une essayiste, poètesse et universitaire américaine. Ses œuvres traitent de sujets comme le féminisme, l'identité sexuelle, le genre, la théorie queer, la philosophie, la critique d'art, la théorie littéraire, la violence sexuelle. L’éclectisme de son écriture rend plusieurs de ses œuvres inclassables quant aux genres littéraires usuels. Maggie Nelson a qualifié sa démarche d’autothéorie, un terme qu’elle emprunte à Paul B. Preciado[1].

Ses œuvres les plus connues sont Bleuets et Les Argonautes[2].

Biographie

Maggie Nelson, née en 1973, grandit à Bay Area, un quartier de San Francisco[3].

Elle obtient en 1994 son Bachelor of Arts de l'université Wesleyenne. En 2004, elle soutient avec succès sa thèse de doctorat (Ph.D) en littérature anglaise au Graduate Center of the City University de New York[4].

En 2005, après avoir enseigné dans différentes institutions universitaires, Maggie Nelson devient professeure à la School of Critical Studies at California Institute of the Arts[5],[6]. Elle est par la suite nommée directrice du programme de création littéraire. Parallèlement, elle enseigne la littérature anglaise aux doctorants à l'université du Sud de la Californie (Dornsife College of Letters, Arts and Sciences)[4].

Elle vit à Valencia, dans la banlieue de Los Angeles, avec l'artiste transgenre Harry Dodge (en) et leurs deux enfants[7],[8].

Pensée

Maggie Nelson est influencée par la pensée et les travaux de Judith Butler, Donald Winnicott, Eve Kosofsky Sedgwick, Gilles Deleuze, Antonin Artaud, Eileen Myles[9], Annie Dillard, Robert Creeley, David Wojnarowicz, Charles Bukowski, Rainer Maria Rilke, Paul Celan[10],[11].

Dans son best-seller Les Argonautes, Maggie Nelson s'affranchit du carcan des genres littéraires établis. Mêlant écriture autobiographique et théorie critique, elle explore des questionnements sur la famille, le genre, la violence sexuelle, l'histoire de l'avant-garde, la philosophie[12],[13],[14].

Publications

  • (en) Shiner, Hanging Loose Press,
  • (en) The Latest Winter, Hanging Loose Press,
  • (en) Something Bright, Then Holes, Soft Skull Press,
  • (en) Jane : A Murder, Soft Skull Press,
  • (en) Women, the New York School, and Other True Abstractions, University Of Iowa Press,
  • (en) The Red Parts, Free Press,
  • (en) Bluets, Wave Books,
  • (en) The Art of Cruelty : A Reckoning, W. W. Norton & Company,
  • (en) The Argonauts, Graywolf Press, (présentation en ligne)[15]
  • (en) On Freedom : Four Songs of Care and Constraint, Graywolf Press,

Traductions en français

  • Une Partie rouge : autobiographie d'un procès [« The Red Parts »] (trad. de l'anglais par Julia Deck), Paris, Éditions du sous-sol, , 224 p. (ISBN 978-2-36468-270-2)
  • Les Argonautes [« The Argonauts »] (trad. de l'anglais par Jean-Michel Theroux), Paris, Éditions du sous-sol, , 240 p. (ISBN 978-2-36468-290-0)
  • Bleuets [« Bluets »] (trad. de l'anglais par Céline Leroy), Paris, Éditions du sous-sol, , 112 p. (ISBN 978-2-36468-366-2)
  • Jane, un meurtre [« Jane : A Murder »] (trad. de l'anglais par Céline Leroy), Paris, Éditions du sous-sol, , 112 p. (ISBN 978-2-36468-526-0)
  • De la liberté : Quatre chants sur le soin et la contrainte [« On Freedom : Four Songs of Care and Constraint »] (trad. de l'anglais par Violaine Huisman), Paris, Éditions du sous-sol, , 416 p. (ISBN 9782364685475)

Prix et Distinctions

Bibliographie

  • « Les Argonautes » de Maggie Nelson, radicalement intime et universel, article d'Olivier Favier pour RFI, 2018[19],
  • Les argonautes, article dans le magazine Télérama, 2018[11],
  • Maggie Nelson, nouvelle voix de la non-fiction américaine, article d'Ariane Chemin pour Le Monde, 2017[20],
  • Une Partie rouge – Maggie Nelson, article américain traduit par  Julia Deck pour "Kroniques", 2017[21]
  • Maggie Nelson in conversation, interview menée par Sheila Heti pour AGO (Art Gallery of Ontario), 2017[22]
  • Maggie Nelson: ‘There is no catharsis… the stories we tell ourselves don’t heal us, article de Rachel Cooke pour The Guardian, 2017[23]
  • L'inclassable Maggie Nelson, article de Nathalie Collard pour La Presse.CA, 2017[24],
  • ‘People write to me to let me know that, in case I missed it, there are only two genders’, article de Paul Laity pour The Guardian, 2016[25],
  • Immediate Family, article de Hilton Als pour le magazine The New Yorker, 2016[26],
  • Maggie Nelson Refuses to Make Things Simple, article d' Alexandra Molotkow pour le magazine "The Cut" (supplément du New York Magazine), 2016[27],
  • Is Radical Queerness Possible Anymore? Poet Maggie Nelson’s New Memoir, article de Christian Lorentzen pour "Vulture" supplément du New York Magazine  , 2015[28]
  • Maggie Nelson’s ‘The Argonauts’, article de Jennifer Sazlai pour le New York Times, 2015[29],
  • The beauty and the limitation of being normal, article de Molly Fisher pour The New Yorker, 2015[30],
  • 'The Argonauts’, by Maggie Nelson, article de Nancy Kate pour le SFGate, 2015[31],
  • Women Poets and the New York School, article de Andrew Epstein repris dans la revue Jacket2, 2008[32].

Notes et références

  1. (en) « Los Angeles Review of Books », sur Los Angeles Review of Books, (consulté le )
  2. (en) Mahita Gajahan, « Emma Watson's feminist book club to read Maggie Nelson's The Argonauts in May », sur www. ew.com, (consulté le )
  3. (en) Maggie Nelson, « Maggie Nelson », sur Maggie Nelson, (consulté le )
  4. a et b (en) « Maggie Nelson > Ph.D. in Creative Writing & Literature > USC Dana and David Dornsife College of Letters, Arts and Sciences », sur dornsife.usc.edu (consulté le )
  5. (en-US) « CalArts School of Critical Studies », sur CalArts School of Critical Studies (consulté le )
  6. (en-US) « Search | CalArts School of Critical Studies », sur CalArts School of Critical Studies (consulté le )
  7. (en-US) « Maggie Nelson », sur Poetry Foundation, (consulté le )
  8. Les argonautes, Maggie Nelson (lire en ligne)
  9. (en-US) « Eileen Myles », sur Poetry Foundation, (consulté le )
  10. (en-US) « Interview with Maggie Nelson - The Atlas Review », The Atlas Review,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. a et b Les argonautes, Maggie Nelson - Livres : Télérama.fr (lire en ligne)
  12. « Pourquoi «Les Argonautes» de Maggie Nelson est-il un phénomène littéraire? », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  13. « L'intimité politique de Maggie Nelson », sur France Culture (consulté le )
  14. Elisabeth Philippe, « Genre, sexualité, maternité... Maggie Nelson, la dure à queer », Le nouvel Obs,‎ (lire en ligne)
  15. (en) « Emma Watson's feminist book club to read Maggie Nelson's 'The Argonauts' in May », sur EW.com, (consulté le )
  16. (en) « MAGGIE NELSON »
  17. « Maggie Nelson | NEA », sur www.arts.gov (consulté le )
  18. (en) « MacArthur Foundation », sur www.macfound.org (consulté le )
  19. « Livre: «Les Argonautes» de Maggie Nelson, radicalement intime et universel », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « Maggie Nelson, nouvelle voix de la non-fiction américaine », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  21. « Une Partie rouge – Maggie Nelson », Kroniques.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. (en) « Canadian Art Encounters: Maggie Nelson in conversation with Sheila Heti | Art Gallery of Ontario », sur Art Gallery of Ontario (consulté le )
  23. (en-GB) Rachel Cooke, « Maggie Nelson: ‘There is no catharsis… the stories we tell ourselves don’t heal us’ », The Observer,‎ (ISSN 0029-7712, lire en ligne, consulté le )
  24. « L'inclassable Maggie Nelson | Nathalie Collard | Livres », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. (en-GB) Paul Laity, « Maggie Nelson interview: ‘People write to me to let me know that, in case I missed it, there are only two genders’ », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  26. (en) Hilton Als, « Maggie Nelson’s Many Selves », The New Yorker,‎ (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )
  27. (en) « Maggie Nelson Refuses to Make Things Simple », The Cut,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. (en) « Is Radical Queerness Possible Anymore? Poet Maggie Nelson’s New Memoir », Vulture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. (en-US) Jennifer Szalai, « Maggie Nelson’s ‘The Argonauts’ », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  30. Molly Fischer, « The Beauty and the Limitations of Being Normal », The New Yorker,‎ (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )
  31. (en) « ‘The Argonauts,’ by Maggie Nelson », SFGate,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. (en) « Jacket 35 - Early 2008 - Maggie Nelson: «Women, the New York School, and Other True Abstractions», reviewed by Andrew Epstein », sur jacketmagazine.com (consulté le )

Liens externes

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