Mélanie Vogel
Mélanie Vogel, née le à Marseille, est une femme politique française. Membre du parti Les Écologistes (LÉ), elle est élue sénatrice représentant les Français établis hors de France en 2021. BiographieJeunesse et étudesNée en 1985 à Marseille[1], où elle est scolarisée à l'école de Saint-Marcel, puis au collège Forbin, Mélanie Vogel intègre Sciences Po Toulouse après son bac préparé au lycée Marseilleveyre[2]. Elle en sort diplômée en 2009 et obtient un master à Sciences Po Paris la même année[3],[4]. Elle est aussi diplômée du Collège d'Europe de Bruges (Belgique) en 2010[2]. Pendant ses études, elle part travailler au Chili pour Amnesty international, puis est recrutée à Toronto (Canada) par un centre d’étude et de droit consacré à l’environnement[5]. Parcours professionnelElle revient en France en s'installant à Paris au début des années 2010[2], où elle est coordinatrice de projet au sein de la Maison de l’Europe[3]. Parcours politiqueLors des élections européennes de 2014, elle dirige la campagne des écologistes et travaille ensuite comme attachée parlementaire puis conseillère politique du groupe Verts/ALE pour les affaires constitutionnelles[5],[6]. Elle réside alors à Bruxelles[7]. Elle est en 2019 candidate aux élections européennes sur la liste Europe Écologie Les Verts[8]. En 2021, elle est désignée candidate aux élections sénatoriales de 2021 pour les Français établis hors de France par un vote des militants d'Europe Écologie Les Verts[9]. Elle mène une liste de rassemblement avec La France insoumise, Génération.s, la Gauche républicaine et socialiste et Place publique[10] qui obtient 15 % des suffrages. Élue sénatrice, elle siège au sein du Groupe écologiste – solidarité et territoires. Le journal Libération la présente comme un profil atypique au sein du Sénat, en raison de son positionnement écologiste, féministe, antiraciste ou pour les droits LGBT+ marqué et souhaitant de nouvelles réformes parmi des sénateurs et sénatrices souvent plus conservateurs que progressistes et dont, par ailleurs, seuls 2 % ont moins de 40 ans et la répartition favorable aux hommes est loin de la parité[11]. Le , elle est élue coprésidente du Parti vert européen[12], dont elle faisait partie du comité de direction depuis [13]. En , elle défend l’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Le texte est rejeté en commission, le Sénat estimant qu'« une révision constitutionnelle ne s’impose pas »[14]. Dix-huit mois plus tard, son initiative aboutit lorsque le Congrès inscrit dans la Constitution « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse » après le travail qu'elle a menée avec les députées Mathilde Panot et Aurore Bergé et la sénatrice Laurence Rossignol[15],[16]. Elle demande alors que ce droit soit porté au niveau européen par une inscription dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne[17]. En , elle défend une proposition de loi visant à faciliter le changement de genre à l'état civil en « déjudiciarisant » la procédure. Elle vise à pouvoir modifier la mention du sexe sur son état civil par simple demande en mairie, sans passer par le tribunal[18]. Vie privéeOuvertement lesbienne, elle est la compagne de la députée européenne allemande Theresa dite Terry Reintke[11],[19]. Elles partagent un temps leur résidence à Bruxelles[20]. Notes et références
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia