Karim Ben Cheïkh
Karim Ben Cheïkh, né le à Tunis, est un diplomate et homme politique français. Il est élu député français lors des élections législatives françaises de 2022. Membre du parti Génération.s, fondé par Benoît Hamon, il siège au sein du groupe écologiste - Nupes de la XVIe législature. L'élection législative de juin 2022 est cependant invalidée par le Conseil constitutionnel le en raison d'un problème technique sur le vote par internet qui n'est « pas imputable au candidat élu ou aux autres candidats ». Karim Ben Cheïkh est réélu le 16 avril 2023 lors de l'élection législative partielle qui suit. BiographieJeunesse et étudesFils d'une Française et d'un Tunisien, Karim Ben Cheïkh grandit en Tunisie[1]. Il obtient une bourse scolaire de l'AEFE et suit ses études secondaires au lycée français de La Marsa[2]. Il obtient une maîtrise d'administration économique et sociale à l'université Paris I Sorbonne (1999), puis effectue un troisième cycle de gestion des transformations sociales à l'Institut d'études politiques de Paris (2000). Il obtient le diplôme de l'établissement en 2002, puis un diplôme d'études approfondies en science politique, où il se spécialise en étude politiques comparées sur le monde musulman (2004)[2]. Parcours professionnelIl passe avec succès le concours de conseiller des affaires étrangères du ministère des Affaires étrangères en 2006[3]. Entre 2008 et 2012, il est troisième secrétaire de l'ambassade de France au Maroc. Cette année-là, il devient le conseiller pour l'Afrique de l'ambassade de France aux États-Unis, poste qu'il occupe jusqu'en 2014[réf. nécessaire]. En 2014, il intègre le centre d'analyse et prospective stratégique du ministère des Affaires étrangères pour la région Maghreb et Sahel. En mai 2017, il est nommé consul général de France à Beyrouth. Il occupe cette fonction jusqu'en août 2021[4]. Parcours politiqueIl est élu député de la neuvième circonscription des Français établis hors de France le pour Génération.s avec 54,07 % des suffrages face à Élisabeth Moreno[5], ancienne ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances. Il siège au sein du groupe « Écologistes-Nupes » et devient membre de la commission des Finances. Il est désigné par ses pairs rapporteur spécial de la mission budgétaire « action extérieure de l'État » qui couvre trois programmes budgétaires du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (programme 105 « action de la France en Europe et dans le monde », programme 185 « diplomatie culturelle et influence » et programme 151 « Français à l'étranger et action consulaire »). Il émet un avis négatif sur la programmation budgétaire de cette mission lors de la préparation de la Loi de Finances 2023[6] notamment en raison de l'absence de perspectives pluriannuelles de création de postes dans l'administration consulaire. Il est désigné président du groupe d'amitié parlementaire France-Maroc[7] et vice-président du groupe d'amitié parlementaire France-Liban. Le , l'élection est annulée par le Conseil constitutionnel, en raison d'un « dysfonctionnement » technique dans la délivrance des mots de passe pour le vote électronique, qui n'est « imputable ni au candidat élu ni aux autres candidats » et qui a été de nature « à empêcher plusieurs milliers d'électeurs de prendre part au vote au premier tour »[8],[9]. Un nouveau scrutin est prévu pour les 2 et , auquel il est à nouveau candidat[10]. Après avoir passé le premier tour en éliminant notamment son prédécesseur M'jid El Guerrab (PRV), condamné pour avoir frappé un élu à coups de casque, et Grégory Zaoui, cerveau de l'arnaque à la taxe carbone, Karim Ben Cheïkh est réélu au second tour avec 67,65 % de suffrages exprimés[11], battant la candidate Renaissance Caroline Traverse. Synthèse des résultats électorauxÉlections législatives
Références
Liens externes
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