À la suite de son divorce, à l'âge de 40 ans, elle voyage en solo au Népal[2] et en tire son premier livre[3], Journal du Népal[4]. Par la suite, elle entreprend des études en littérature canadienne comparée[4].
Elle enseigne ensuite la littérature pendant plusieurs années au niveau collégial[5], plus précisément au Collège de Maisonneuve[6]. Elle est également traductrice de poésie[5].
Pendant l’écriture de son roman L’idole, paru en 2017, elle s’installe deux mois à Buenos Aires en Argentine, et apprend même l’espagnol[4].
Elle est également la sœur de Richard Desjardins, auteur-compositeur-interprète.
Vie littéraire
Elle est une poètequébécoise importante et sa poésie est réputée au sein du milieu littéraire québécois comme étant foncièrement narrative[7].
Son œuvre entière est fortement influencée par l'aridité de son Abitibi natale[8],[2], qui forge son identité et où plusieurs de ses romans se déroulent[6].
Ouvertement féministe[2], elle est une grande admiratrice de l'écrivaine Annie Erneaux[6]. Les deux autrices abordent d'ailleurs des thèmes similaire dans leurs œuvres respectives, tels qu'injustices commises envers les femmes, la lutte pour l'égalité des chances et l'émancipation[9].
« Roman après roman, Louise Desjardins explore des thèmes forts et fondamentaux tels que la famille, la maternité, la dépendance affective ou intergénérationnelle ainsi que la liberté. »
↑ ab et cMarie Labrecque, « Louise Desjardins — Nord magnétique », Entre les lignes : le plaisir de lire au Québec, vol. 9, no 1, , p. 26–27 (ISSN1710-8004 et 1923-211X, lire en ligne, consulté le )
↑Cayouette, Pierre, « Louise Desjardins, du lac des Castors au lac Osisko », Le Devoir, , p. D2
↑Michèle Bernard, « Louise Desjardins et les ciels d’Abitibi », Nuit blanche, magazine littéraire, no 162, , p. 27–29 (ISSN0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne, consulté le )
↑« Roch Côté chez les «Iconoclastes» », Le Devoir, , p. D13
↑« Louise Desjardins reçoit le prix des Arcades de Bologne », Le Devoir, , B8