Femme de chambre devenue demi-mondaine, Louise Balthy s'essaie à la chanson comique vers 1886[3]. En 1891, elle se produit dans la revue Que d'eau ! Que d'eau ! au théâtre des Menus-Plaisirs. Grande, mince et élégante[4], elle devient rapidement meneuse de revue aux Folies-Bergère et à l'Olympia entre autres. Le guide Paris-Parisien la décrit en 1899 comme une « désopilante notoriété de la vie parisienne »[5]. Spécialisée dans la chanson rosse, elle était considérée comme la Mistinguett de la Belle Époque.
Louise Balthy est décèdée brusquement, d'une maladie qu'elle avait dissimulée[3], dans son hôtel particulier de la rue d'Offémont à l'âge de 55 ans[6],[7]. Ses obsèques ont lieu le à Bordeaux où elle est inhumée dans le caveau de famille.
Chargé du règlement de la succession, le notaire de Marie Le Cordier[8], sœur et héritière de Louise Balthy avec son frère et ses sœurs [9], va réaliser la vente de l'immeuble puis organiser la dispersion de l'intégralité de son contenu. L'importance des biens laissés par le défunte (bijoux[10], mobilier, tableaux, argenterie, objets d'art, livres, linge, costumes de théâtre et de ville) nécessitera pas moins de cinq vacations, tant à l'Hôtel Drouot que dans l'ancien domicile de l'artiste, entre et [11],[12]. Même son chien sera livré aux enchères[13].
1894 : Mademoiselle ma femme, opérette en trois actes de Maurice Ordonneau et Octave Pradels, au théâtre des Menus-Plaisirs ()[14]
1895 : La Perle du Cantal, opérette en trois actes de Maurice Ordonneau, musique de Frédéric Toulmouche, au théâtre des Folies-Dramatiques () : Florentine[15]
1912 : La Revue de l'Olympia, revue en deux actes et 39 tableaux de Rip, Wilned et Bousquet, à l'Olympia () : la conférencière / la suffragette / l'élêve d'Isadora Duncan[16]
↑Acte de naissance n° 7 (vue 10/21). Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques en ligne, état-civil d'Arancou, registre des naissances 1863-1872.
↑Acte de décès n° 1810 (vue 26/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement, registre des décès de 1925. L'acte précise qu'elle était célibataire.
↑ abc et dPaul Dubé et Jacques Marchioro, « Louise Balthy », sur Du temps des cerises aux feuilles mortes (consulté le ).
↑Marie Bidart veuve Le Cordier (1857-1925) est décédée le jour même de la deuxième vente de la succession de sa soeur. [1] Acte de décès n° 5373 (vue 8/30) du registre des décès du 10e arrondissement de Paris..