Ancien élève du lycée Turgot, il entre comme journaliste au Figaro, à L’Événement sous le pseudonyme de Georges Davray et au Voltaire sous celui de Alfred Didier, puis devient directeur de publication de L’Écho de la Légion d'honneur.
Mort subitement à l'âge de 71 ans dans sa maison d'Us où il vivait retiré une grande partie de l'année depuis quelque temps déjà[3], Alfred Delilia était marié depuis avril 1900[4] avec la cantatrice et pianiste Marie Boutal-Samson dite Blanche Delilia[5], divorcée depuis juin 1879 du pianiste et compositeur belge Adolphe Wouters.
Les circonstances exactes de sa mort ne sont pas connues. Selon certaines sources, il aurait été victime d'une attaque d'apoplexie[6], selon d'autres il se serait suicidé par asphyxie au gaz[7].
Œuvres
1867 : On nous écrit de Marseille, vaudeville en 1 acte
1869 : Au Grand-Cerf, vaudeville en 3 actes, avec Charles Le Senne
1872 : La Bonne à Venture, vaudeville en 1 acte, avec Charles Le Senne, au théâtre Déjazet (30 août)
1872 : Les Mémoires d'un flageolet, vaudeville en 3 actes, avec Charles Le Senne, aux Délassements-Comiques (21 septembre)
1874 : Le Théâtre Scribe, à-propos en vers, avec Charles Le Senne, au théâtre Scribe (5 septembre)