Il empoisonne son frère Tenzin Wangchuk Khan, incapable de conserver le pouvoir sur le Tibet, qu'avait acquis Güshi Khan et commencé à perdre Dalai Khan, et tente une reprise en main.
Il donne la permission, privilège rare, pour un étranger, d'acheter une maison à Lhassa, au missionnaire jésuiteitalien, Ippolito Desideri, arrivé à Lhassa au début de l'année 1716. Celui-ci y restera jusqu'à l'invasion dzoungar.
↑(Shakabpa et Maher 2009, p. 382) « Consequently, Lozang Khan returned to Lhasas from Dam with a large force. As Sangyé Gyatso fled, he was captured and executed by the khan's queen, Tsering Trashi ».
↑René Grousset, L'empire des steppes: Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, Payot, (1re éd. 1938) (ISBN978-2-228-88130-2, lire en ligne [PDF]), p. 656 :
« Depuis la mort du dalaï-lama Nag-dbang bLo-bzang, entre 1680 et 1682, l’Église lamaïque était administrée par le de-srid laïque Sangs-rgyas rgya-mcho qui gouvernait à sa guise, d’abord au nom du feu pontife, prétendu toujours vivant, puis (1697) au nom d’un jeune garçon promu par lui dalaï-lama. Or Sangs-rgyas était acquis, contre la Chine, au parti djoungar. L’empereur K’ang-hi, suscita contre lui le khan khochot du Koukou-nor, Latsang-khan, qui, en 1705-1706, entra à Lhassa, mit Sangs-rgyas à mort et déposa le jeune dalaï-lama choisi par ce dernier 2 . Après des intrigues assez compliquées, Latsang-khan et K’ang-hi firent nommer un nouveau dalaï-lama, muni de l’investiture chinoise (1708-1710). »