Le khanat qoshot ou khanat khoshuud (mongol : ᠬᠣᠱᠤᠳ ᠦᠯᠦᠰ, VPMC : Qošut Ulus, cyrillique : Хошууд улс, MNS : Khoshuud Uls, littéralement : Pays Khoshuud) ou (mongol : ᠬᠣᠱᠤᠳ ᠶᠢᠨ ᠭᠠᠵᠠᠷ, VPMC : Qošut-yin gajar, cyrillique : Хошуудын газар, MNS : Khoshuudyn gazar, littéralement : Bannière qoshot), également appelé Khochotie par les français en 1836[1] est un Khanatmongol établit par les Qoshots-Oïrats qui contrôlèrent le Qinghai et le Tibet central à la fin de la Dynastie Ming et au début de l'ère de la Dynastie Qing.
En 1720 les Toungousesmandchous de la dynastie Qing prirent Lhassa[4],[5],[6] le sous le règne de Qing Kangxi et placèrent à leur tour le dalaï-lama sur le trône le et à partir de ce moment y laissa un amban et des troupes stationnaires jusqu'à 1912[6],[4]. Le Tibet y est généralement considéré comme un protectorat[citation nécessaire][7]. En 1853, Guillaume Pauthier et Louis Bazin parlent de « Suzeraineté » du Tibet et de « possession » chinoise « Par ses possessions de l'Asie centrale, la Chine, située à l'extrémité du continent asiatique, où elle a vieilli isolée depuis plus de quatre mille ans, comme dans un monde à part, touche à l'empire de Russie, né d'hier et qui déjà pourrait l'envahir ; par sa suzeraineté sur le Thibet, elle touche aux possessions de l'empire Britannique : deux voisinages plus dangereux pour elle, nation industrieuse et riche, que toutes les hordes tartares contre lesquelles elle éleva jadis ce fameux rempart de cinq cents lieues de longueur, qui deviendrait impuissant contre l'avidité civilisée de ses nouveaux voisins. »[8]. The Cambridge Modern History parle en 1912 de dépendance[9].
Lors de la guerre Dzoungar-Qing (1687 – 1757) ils sont les alliés de la dynastie Qing, jusqu'à cette date où ils s'allieront avec les Dzoungars, qu'ils combattaient auparavant. Ils seront finalement défait par la dynastie Qing à Gulja (actuelle Yining), sous le règne de Qianlong, en 1755.[réf. nécessaire]
Généalogie des Khans qoshots
Le khanat qoshot de Kokonor ne commence qu'avec Güshi Khan vers 1642. Voir les différents articles pour les sources.
(en) Maria A. Soloshcheva, The 'Conquest of Qinghai' Stele of 1725 and the Aftermath of Lobsang Danjin's Rebellion in 1723-1724, Moscou, National Research University Higher School of Economics, (lire en ligne).
Guillaume Pauthier et Louis Bazin, Description historique, géographique et littéraire de ce vaste empire, d'après des documents chinois, Paris, Firmin Didot Frères, (OCLC65614237, BNF32512535, lire en ligne)
Maurice Courant, Asie centrale aux XVIIe et XVIIIe siècles : empire Kalmouk ou empire Mantchou ?, Lyon & Paris, A. Rey, imprimeur-éditeur, Librairie A. Picard & fils, (OCLC5471295, BNF31974596, lire en ligne) (thèse pour le doctorat présentée à la Faculté des lettres de l'Université de Lyon)