Gonchig Dalaï KhanGonchig Dalai Khan Demeure de Dalaï Khan, à l'ouest de Kokonor, décrit comme « Mansio Dalay Chani client Fiduciarius dalay lamæ » par Philip Johan von Strahlenberg (entre 1700 et 1750) La carte indique en diagonale, la région comme 'Kocheuti (qoshots) Kalmaki (Kalmouks) ou Oïrats))
Gonchig Dalaï Khan (mongol : ᠭᠣᠨᠴᠣᠭ Il est le roi-protecteur du Tibet de 1668 à sa mort. Sous son règne, Lobsang Gyatso, le Ve dalaï-lama (de 1617 à 1682) l'incite en 1667 à se soumettre aux ordres de la cour Manchoue de la Dynastie Qing. En 1670 Wu Sangui (ou Wou San-Kwai), alors prince du Yunnan, remet le territoire de Zhongdian (中甸, , Tchong-Tyen, aujourd'hui Shangri-La), qui obéissait jusqu'alors au rois de Lijiang (Li-Kyang), au roi qoshot. Il y installe alors une garnison de lamas et un marché ouvert aux Mongols et Tibétains. 12 ans plus tard (1682), la cour de Chine y envoie des troupes pour prendre possession des territoires. Le dalaï-lama allié des Mandchous, se plaignait des actions du prince à l'Empereur de Chine, tandis-que les lamas empêchait la progression des Qoshots sur le territoire. Une enquête secrète est alors commanditée par l'Empire en 1680, à la mort de Wu Sangui, à la 11e lune de 1678, la paix revient sur la région[3]. Notes et références
AnnexesBibliographieMaurice Courant, Asie centrale aux XVIIe et XVIIIe siècles : empire Kalmouk ou empire Mantchou ?, (lire en ligne) |