Lion (bateau)
Le Lion est un bâtiment-école de type Léopard de la Marine nationale française. Il sert à la formation à la conduite nautique des officiers et officiers-mariniers navigateurs de l'École navale, des écoles de la marine française, des administrations de l'État ou de marines étrangères. Son numéro de coque est A 755. Il fait partie du dispositif d'action de l'État en mer et peut intervenir pour la lutte anti-pollution avec un équipement adapté[1]. ConstructionLe Lion est le 8e d'une série de huit navires identiques construits de 1981 à 1983 (classe Léopard), portant tous, sauf un, des noms de fauves et surnommés la "Ménagerie"[2]. HistoriqueAu cours des premières sorties de son sister-ship, le Léopard, en , deux défauts sont observés. Le niveau de bruit est trop important dans le navire, à cause des moteurs et l’eau des soutes n’est pas consommable[Quoi ?][3]. Le Lion profite de ce retour d'expérience avec l'installation de supports élastiques sous les moteurs, qui diminuent le niveau sonore. Par ailleurs, des défauts sont observés sur les arbres d'hélice et réparés. Le Lion est versé dans la 20e division des bâtiments-écoles, formée le avec le Léopard comme chef de file[3]. La commune de l'Ile de Groix devient sa marraine le . La 20e division est dissoute le et les huit bâtiments forment le groupe des bâtiments-écoles, sous le commandement du Léopard[4]. Le navire reçoit deux mitrailleuses de 12,7 mm en remplacement de deux canons de 20 mm en 2002[5]. Le bâtiment et toute sa classe font l'objet d'une opération de rénovation entre 2011 et 2012, pour allonger leur durée de vie de 10 ans[6]. Faute de budget, la marine nationale a adopté cette solution en coopération avec Piriou Naval Services. La refonte entre dans le cadre d'un contrat de maintien en condition opérationnelle sur une durée de 10 ans de la classe Léopard. L'opération porte sur le remplacement des moteurs par des modèles de marque Baudouin, des groupes électrogènes, du séparateur d'hydrocarbures, des réfrigérateurs, du radar de navigation et du gyrocompas. La peinture de la coque est refaite et les deux lignes d'arbres sont inspectées. Le Lion participe à la formation des équipes de protection embarquées en 2013[7]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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