LariveLarive
Larive dans le rôle de Philoctète
(gravure de Prud’hon d'après Cœuré, v. 1820)
Jean Mauduit, dit Larive (ou de La Rive ou Delarive), est un acteur français né à La Rochelle le et mort à Montlignon le . BiographieFils d'un épicier de La Rochelle, il quitte la maison paternelle pour se vouer au théâtre et se présente à Paris chez Lekain dont il reçoit l'enseignement. Engagé dans la troupe de Mme Montansier, il joue à Tours, puis à Lyon, et revient à Paris où Mlle Clairon le prend sous sa protection. Larive débute une première fois à la Comédie-Française le mais n'y est pas reçu. Il part à Bruxelles où D'Hannetaire l'a engagé pour les premiers rôles au Théâtre de la Monnaie et où il passera quatre ans, aux côtés de Dazincourt, Grandmesnil et Florence. C'est là qu'il fait la connaissance de sa future femme, Eugénie D'Hannetaire, fille aînée du directeur, qu'il épousera à Paris le . Le couple divorcera en 1794. Il épousera en secondes noces à Montlignon, le , une Bruxelloise Catherine Van den Hove, née le à Bruxelles et morte le à Passy, fille de Pétronille Stas et Pierre Bartholomée Van den Hove. Pétronille Stas est la sœur de Pierre-Joseph Stas, doyen des étainiers de Bruxelles, époux de Catherine van Gestel, qui sont les grands parents maternel de l'architecte Joseph Poelaert dont la première œuvre architecturale furent les décors de théâtre destinés au petit théâtre qu'avait construit son père dans la maison familiale de la rue de Laeken[1] et qui reconstruira plus tard le théâtre de la Monnaie en 1855. Le , Larive débute à nouveau à la Comédie-Française et est admis sociétaire le suivant. Trois ans plus tard, la mort de Lekain lui laisse la première place. Il court régulièrement la province et se produit dans sa ville natale en 1780, à Genève, à Lille, à Bordeaux etc. Il quitte la Comédie-Française en 1788 mais y revient en 1790, après avoir joué notamment à Lille. Supplanté par Talma, emprisonné plusieurs fois à la Révolution, Larive se retire dans sa propriété de Montlignon, dont il devient maire. Ami de Voltaire, il s'est vu confier à de nombreuses reprises le rôle principal dans ses pièces. CommémorationsIl existe toujours dans le village de Montlignon, rue Larive, le « château Larive » construit à la fin du XVIIIe siècle. Le comédien Larive, maire de Montlignon, avait conçu ce château comme centre d'un futur établissement thermal. Mais cette entreprise échoua et Larive dut diviser son domaine en parcelles formant le hameau Larive et le bois Larive[2]. À Montlignon également, une stèle a été érigée en son souvenir dans l'actuelle rue de Rubelles. Louis Jouvet fait allusion, dans ses cours au Conservatoire, aux traités de déclamation de Larive. Son fils François Joseph Achille fut directeur d'une tuilerie située près du moulin seigneurial de Métiger à Montlignon[3]. PublicationsIl est l'auteur de deux ouvrages :
ThéâtreCarrière à la Comédie-Française
Notes et références
Sources
Liens externes
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