Léguillac-de-l'Auche

Léguillac-de-l'Auche
Léguillac-de-l'Auche
Le bourg de Léguillac-de-l'Auche.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord
Maire
Mandat
Régis Batailler
2020-2026
Code postal 24110
Code commune 24236
Démographie
Gentilé Leguillacois
Population
municipale
981 hab. (2021 en évolution de −0,81 % par rapport à 2015)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 11′ 08″ nord, 0° 33′ 27″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 227 m
Superficie 14,31 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Astier
Législatives Première circonscription
Localisation
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Léguillac-de-l'Auche
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Léguillac-de-l'Auche

Léguillac-de-l'Auche est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

En Périgord central, la commune de Léguillac-de-l'Auche est arrosée par le Jouis, un affluent de l'Isle. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux.

Le bourg de Léguillac-de-l'Auche, implanté cinq kilomètres au nord-ouest de Saint-Astier et douze kilomètres à l'ouest de Périgueux, reste à l'écart des routes principales. Cependant, la commune est bordée par les routes départementales 3, 43 et 103.

Un tronçon commun aux sentiers de grande randonnée GR 646 et GR 361 parcourt le territoire communal sur environ sept kilomètres, du nord-est au sud-ouest entre Mensignac et Saint-Astier.

Communes limitrophes

Léguillac-de-l'Auche est limitrophe de quatre autres communes. Au sud, le territoire de Montrem est distant d'environ 250 mètres.


Communes limitrophes de Léguillac-de-l'Auche
Mensignac
Saint-Aquilin Léguillac-de-l'Auche Annesse-et-Beaulieu
Saint-Astier

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Léguillac-de-l'Auche est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4b-c, date du Santonien moyen à supérieur, composée de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac), faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 758 - Périgueux (ouest) » et « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Léguillac-de-l'Auche.

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 70 m et 227 m[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,31 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,66 km2[3].

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Léguillac-de-l'Auche.

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Jouis et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[14],[Carte 1].

Le Jouis, affluent de rive droite de l'Isle, traverse la commune de l'ouest au sud-est sur près de quatre kilomètres, servant de limite territoriale au sud sur un kilomètre et demi face à Saint-Astier.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[15]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [16].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 948 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Fressengeas à 9 km à vol d'oiseau[20], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 050,4 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Urbanisme

Typologie

Au , Léguillac-de-l'Auche est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[25]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,1 %), forêts (28 %), terres arables (27,5 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

Outre le bourg de Léguillac-de-l'Auche proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[29] :

  • Armagnac
  • Baby
  • le Bas But
  • Bel-Air
  • Bénivau
  • les Biarneix
  • Blanchou
  • Boudeau
  • le But
  • Caroly
  • Cayot
  • la Chabane
  • Aux Champs
  • les Combes
  • la Croix Pintoux
  • Crouzet
  • la Croze
  • Faucherie
  • la Faye
  • la Font de l'Auche
  • la Font Chauvet
  • Girondeau
  • Glenon
  • les Granges
  • la Grèzerie
  • Jalabrou
  • Labat
  • Levrault
  • Leypine
  • Leyterie
  • Linard
  • le Maine
  • Maison Neuve
  • Martinie
  • les Martres
  • le Mas
  • la Massoulie
  • Merlet
  • le Moutot
  • les Palissannes
  • Pépinie
  • Perpezat
  • le Petit Moulin
  • les Plantes
  • Pomerède
  • les Pouzes
  • Puy le Ciel
  • Puychaud
  • les Quatre Routes
  • les Renaudies
  • Sirieix
  • le Sol de Dyme
  • Taboury
  • les Tuilières
  • Vaucombes
  • Védry
  • Veyrièras.

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Léguillac-de-l'Auche est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

Léguillac-de-l'Auche est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[32]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[33],[34].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Léguillac-de-l'Auche.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[35]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[36]. 97,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[37].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2018 et 2021, par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[30].

Toponymie

La plus ancienne mention écrite connue du village date de l'an 1219, sous le nom de parochia (paroisse) de Lagulac[38]. Sont relevés ensuite Lagulhacum en 1289, Lenguilhacum en 1350, « Léguilhac » au XVIe siècle, « L'Aiguillat de Lauche » en 1596 et « Le Guillac, fon de Lauche » au XVIIIe siècle[38]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Layguillac de Lauche[39]. L'Auche est mentionnée beaucoup plus tardivement, en 1471, sous la forme Lauchas, transformée en « Loches » au XVIIIe siècle[38].

La première partie du nom de la commune, Léguillac, découlerait peut-être d'un personnage gallo-roman non déterminé. Le suffixe -acum[38], indique un domaine appartenant à une personne. Bien que l'auche soit la francisation de l'occitan auca désignant l'oie[Note 5], il est bien plus probable qu'ici, son origine dérive de l'occitan « aucho, oucho », représentant des terres défrichées de longue date, proches du village[38].

En occitan, la commune porte le nom de Lagulhac de l'Aucha[40].

Histoire

Période mérovingienne

Sur la commune de Léguillac-de-l'Auche furent découverts en 1967 deux sarcophages mérovingiens, et un autre squelette sans sarcophage, à même la terre, soit trois squelettes[Note 6].

Cette exhumation eut lieu entre les lieux-dits Linard et Girondeau, et à un autre endroit, une prairie située sur une colline appelée Béniveau. Cette colline surplombe le site où furent découvertes les sépultures mérovingiennes, un lieu-dit qui ne porte pas de récentes traces d'habitation (il est possible qu'au fil du temps les gens des villages alentour y aient pris les pierres pour reconstruire ailleurs, ou tout simplement, il n'y a jamais eu d'habitation en pierres).

Dans ces sépultures mérovingiennes, on ne découvrit ni arme, ni bouclier, mais il y avait, dans l'un des sarcophages, une boucle de ceinture plaquée or, avec des morceaux de verre brisé incrustés, de différentes couleurs : vert, bleu et rouge. Il y avait aussi trois emplacements vides sur la boucle ; trois morceaux de verre manquaient, le temps n'ayant pas voulu nous faire parvenir cet objet dans son état de perfection d'origine.

Le découvreur, Monsieur Émile (Guy) Moulles, fit cette découverte en labourant pour la première fois le site après l'avoir défriché. Il garda chez lui pendant plus d'une vingtaine d'années cet objet rare avant de le remettre, au début des années 2000, au musée du Périgord, à Périgueux.

À l'époque, en 1967, la télévision était venue sur place pour faire un petit documentaire.

Les os des squelettes furent eux, envoyés dans un laboratoire à Bordeaux, où ils furent datés entre 350 et 450 ans apr. J.-C., époque des premiers chefs mérovingiens, Clodion le Chevelu ou Mérovée, et avant le règne de Clovis.

Moyen-Âge

En 1209, au lieu-dit la Faye, trois moines fondent un prieuré augustinien (Sancta Maria de la Faia) dépendant de l'abbaye angoumoisine Notre-Dame de La Couronne[41].

Politique et administration

Rattachements administratifs

Dès 1790, la commune de Léguillac-de-l'Auche a été rattachée au canton de Saint-Astier qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est supprimé et la commune est rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. Il change de nom et devient le canton de Saint-Astier en 1829, à la suite du transfert du chef-lieu de Grignols vers Saint-Astier[42].

Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton[43].

Intercommunalité

Fin 2002, Léguillac-de-l'Auche intègre dès sa création la communauté de communes Astérienne Isle et Vern. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[44],[45].

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
? mai 1884 Antoine Rapnouil    
mai 1884 avril 1885 Ernest Jauvinaud    
avril 1885 (1890 ou après)[Note 7] Raoul Deshorties    
    [Note 7]?    
(1897 ou avant)[Note 7] 1904 Justin Bardy    
mai 1904 août 1906 Pierre Arthur Linard[Note 8]    
août 1906 novembre 1906 Pierre Bouthier   Adjoint faisant fonctions de maire
novembre 1906 mai 1925 Pierre Bouthier    
mai 1925 mars 1928 Fernand Laronze[Note 9]    
mars 1928 mai 1935 Hilaire Lacombe    
mai 1935 ? Ephrem Laventure    
octobre 1944 mai 1945 Jean Baylet    
mai 1945 (1964 ou 1965) Pierre Morvan    
mars 1965 mars 1977 Jean Dupuy    
mars 1977 mars 1989 Maurice Voiry DVG  
mars 1989 mars 2003 Michel Berger[Note 8]    
avril 2003 mars 2008 Micheline Vergnaud DVD  
mars 2008[46] juillet 2020 Didier Banizette PS[47] Aide-soignant
juillet 2020[48] En cours Régis Batailler PCF  

Jumelages

Panneau de jumelage de Léguillac-de-l'Auche.

Drapeau de l'Écosse Letham (Écosse) depuis 2011[49]

Équipements et services publics

Enseignement

À la rentrée scolaire 2023, les communes de Léguillac-de-l'Auche et de Saint-Aquilin font partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[50]. Du cours élémentaire 1re année jusqu'au cours moyen 2e année, les élèves sont scolarisés à Léguillac-de-l'Auche, au groupe scolaire Michel-Berger, et les classes de maternelle et de cours préparatoire sont assurées à Saint-Aquilin[50].

Justice

Dans le domaine judiciaire, Léguillac-de-l'Auche relève[51] :

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[53].

En 2021, la commune comptait 981 habitants[Note 10], en évolution de −0,81 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
699589619675650688678684713
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
675701693694676651645629599
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
565539540457446443411398415
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
440383377493635636812945981
2021 - - - - - - - -
981--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

La fête votive de la commune s'effectue sous le patronage de saint Cloud et se tient chaque année sur trois jours, aux alentours du [55].

Économie

Emploi

En 2015[56], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 495 personnes, soit 50,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-trois) a légèrement diminué par rapport à 2010 (quarante-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 8,8 %.

Établissements

Au , la commune compte 54 établissements[57], dont 31 au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, cinq dans l'industrie, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[58].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine naturel

Ancienne carrière à chaux
le long de la vallée du Jouis.

Deux zones de la commune sont classées comme ZNIEFF :

  • au sud, la vallée du ruisseau le Jouis (ou le Jouy)[63], notamment bordée par des anciennes carrières d'où l'on extrayait le calcaire pour fabriquer de la chaux,
  • au nord-est, la forêt de la Faye[64], massif composé principalement de chênes pédonculés, se trouve en petite partie sur le territoire communal.

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

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Bibliographie

  • Françoise Bourreau-Raluy, Léguillac-de-l'Auche du Paléolithique à l'ère numérique, Éditions les Livres de l'Îlot, 2016.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Selon la tradition, une oie tombée dans un gouffre à Mensignac serait ressortie vivante au lieu-dit Font-de-l'Auche, au nord-est du territoire communal, en limite de Mensignac.
  6. Précision utile car les Mérovingiens mettaient parfois deux défunts par sarcophage. Là, il y avait un squelette par sarcophage, et un autre squelette sans.
  7. a b et c Registres de délibérations communales absents entre 1890 et 1897.
  8. a et b Décédé en fonctions.
  9. Démissionnaire.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Léguillac-de-l'Auche » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Léguillac-de-l'Auche » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Léguillac-de-l'Auche », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Léguillac-de-l'Auche », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
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