Juan Carlos Aparicio

Juan Carlos Aparicio
Illustration.
Juan Carlos Aparicio, en 2002.
Fonctions
Député aux Cortes Generales

(5 ans, 5 mois et 25 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Burgos
Législature IXe et Xe
Groupe politique Populaire
Successeur José López

(3 ans, 11 mois et 28 jours)
Élection
Circonscription Burgos
Législature VIIe
Groupe politique Populaire

(6 ans et 6 mois)
Élection
Réélection
Circonscription Burgos
Législature IVe, Ve et VIe
Groupe politique Populaire
Successeur Sandra Moneo

(2 ans, 6 mois et 16 jours)
Élection
Circonscription Burgos
Législature IIIe
Groupe politique Mixte (1987-1988)
Populaire
Successeur Agustín de la Sierra
Sénateur aux Cortes Generales

(3 ans, 9 mois et 12 jours)
Élection
Circonscription Burgos
Législature VIIIe
Groupe politique Populaire
Maire de Burgos

(7 ans, 11 mois et 28 jours)
Coalition PP
Prédécesseur Ángel Olivares
Successeur Javier Lacalle
Ministre espagnol du Travail et des Affaires sociales

(2 ans, 4 mois et 19 jours)
Président du gouvernement José María Aznar
Gouvernement Aznar I et II
Prédécesseur Manuel Pimentel
Successeur Eduardo Zaplana
Secrétaire d'État à la Sécurité sociale

(3 ans, 9 mois et 12 jours)
Ministre Javier Arenas
Manuel Pimentel
Prédécesseur Adolfo Jiménez
Successeur Gerardo Camps
Deuxième secrétaire du Congrès des députés

(6 ans, 4 mois et 6 jours)
Président Félix Pons
Législature IVe et Ve
Prédécesseur José Manuel Paredes
Successeur Pedro Ríos
Biographie
Nom de naissance Juan Carlos Aparicio Pérez
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Burgos (Espagne)
Parti politique PP
Diplômé de Université de Valladolid

Juan Carlos Aparicio
Ministres du Travail de l'Espagne

Juan Carlos Aparicio Pérez, né le à Burgos, est un homme politique espagnol, membre du Parti populaire (PP).

Brièvement numéro deux du gouvernement de Castille-et-León en 1989, il entame ensuite une carrière parlementaire nationale, occupant le deuxième secrétariat du Congrès des députés. En 1996, il est nommé secrétaire d'État à la Sécurité sociale, puis devient, en 2000, ministre du Travail.

Il est relevé de ce poste en 2002 et se fait élire, en 2003, maire de Burgos, fonction qu'il occupe pendant huit ans. En 2004, il entre au Sénat, mais revient au Congrès dès le scrutin suivant, en 2008.

Biographie

Formation

Après des études de sciences chimiques à l'université de Valladolid, il devient technicien en organisation des entreprises. En outre, il a été vice-secrétaire général de la Fédération des entreprises de la province de Burgos.

Débuts régionaux

En 1983, il est élu député régional (procurador) aux Cortes de Castille-et-León, sous les couleurs de l'Union libérale (UL). Il devient, trois ans plus tard, député de la province de Burgos au Congrès des députés, sur la liste de la Coalition populaire (CP), et est nommé premier vice-président du gouvernement régional, conseiller à la Présidence et à l'Administration territoriale le , par le président José María Aznar.

Au Congrès des députés

Il quitte ces fonctions dès le mois de septembre suivant, et se représente au Congrès des députés le mois suivant. Tête de liste du nouveau Parti populaire (PP) dans la province de Burgos, il remporte 43,4 % des suffrages, conservant ainsi la première place. À l'ouverture de la législature, le 21 novembre, il est élu deuxième secrétaire du Congrès[1].

Aux élections générales de , il augmente son score avec 49,5 % des voix. Le 29 de ce mois, il est réinvesti deuxième secrétaire de l'assemblée, avec 77 voix en sa faveur[2].

Haut fonctionnaire

Après la victoire du Parti populaire aux élections générales de , il est nommé, le suivant, secrétaire d'État à la Sécurité sociale du ministère du Travail et des Affaires sociales[3]. Il est maintenu dans ses fonctions lors du remaniement ministériel du 19 janvier 1999.

Ministre du Travail d'Aznar

Le , à moins d'un mois des élections générales, il est nommé ministre du Travail et des Affaires sociales, à la suite de la démission surprise de Manuel Pimentel[4]. Lors de sa prise de fonction, à laquelle son prédécesseur n'assiste même pas, il ne prononce aucun mot le concernant[5]. Le PP ayant conservé le pouvoir lors du scrutin, il se voit reconduit dans ses fonctions le 28 avril suivant[6].

Après l'échec des négociations avec les syndicats sur la réforme de l'assurance chômage en , le gouvernement décide de prendre un décret-loi le 24 mai, qui entre en vigueur trois jours plus tard[7]. À l'issue d'un débat parlementaire virulent, le texte est approuvé par le Congrès des députés le 13 juin, avec les seules voix du PP[8].

Une semaine après la grève générale du 20 juin, Aparicio fait savoir aux députés qu'il ne compte pas reprendre le dialogue social et que le gouvernement se concentre uniquement sur la validation du décret-loi par les Cortes Generales[9].

À l'occasion du grand remaniement ministériel du 10 juillet 2002, il est remplacé par Eduardo Zaplana, président de la Généralité valencienne, en conséquence de la grève générale, alors que le conflit est dû à l'intransigeance de Rodrigo Rato et José María Aznar[10].

Maire de Burgos

Il est aussitôt choisi comme tête de liste du PP dans la ville de Burgos pour les municipales du [11]. Avec 44,1 % des suffrages exprimés, il remporte 14 sièges sur 27 au conseil municipal, ce qui lui permet d'être investi maire le 14 juin. Aux élections générales de , il quitte le Congrès et se présente au sénat, où il est facilement élu avec près de 117 000 voix, le meilleur score de la province de Burgos.

Candidat à un second mandat municipal en , il s'impose avec 47,7 % des voix, ce qui lui donne un élu de plus que quatre ans plus tôt. À l'occasion des élections générales de , il décide de retourner au Congrès des députés. Menant la liste dans la province de Burgos, il obtient 50,5 % des suffrages, soit deux députés sur quatre. Au mois de , son premier adjoint, conseiller à l'Équipement et porte-parole du groupe conservateur, Javier Lacalle Lacalle, est investi pour lui succéder comme candidat aux élections municipales de [12].

Au premier plan du Congrès

Le , il est élu, à l'unanimité, président de la commission parlementaire conjointe pour le contrôle de la radio-télévision publique, en remplacement de la nouvelle présidente de l'Aragon, Luisa Fernanda Rudi[13]. Après avoir remporté 54,2 % des voix et trois sièges sur quatre aux élections générales de novembre suivant, il est désigné pour présider la commission de l'Intérieur du Congrès[14], étant élu le .

Vie privée

Il est marié et père de trois enfants.

Références

  1. (es) « La sesión constitutiva de las Cortes Generales estuvo dominada por la impresión del atentado », El País, le
  2. (es) « Los nacionalistas vascos acceden por primera vez a la Mesa del Congreso », El País, le
  3. (es) « El Gobierno nombra a 56 altos cargos », El País, le
  4. (es) « Juan Carlos Aparicio será el nuevo ministro », El País, le
  5. (es) « Pimentel culmina su brusca marcha con la ausencia en la toma de posesión de su sucesor », El País, le
  6. (es) « El nuevo Gabinete aumenta hasta 16 carteras y cuenta con ocho incorporaciones », El País, le
  7. (es) « Aznar responde a la huelga general con un 'decretazo' », El País, le
  8. (es) « El PP se queda solo en la aprobación del 'decretazo' por el Congreso », El País, le
  9. (es) « El Gobierno esquiva a los sindicatos y sólo discutirá el 'decretazo' en el Parlamento », El País, le
  10. (es) « Aznar cambia a ocho ministros para encarar sus dos últimos años en el poder », El País, le
  11. (es) « La batalla por Burgos, una salida para el 'caído' Aparicio », El País, le
  12. (es) « Javier Lacalle, candidato del PP para encabezar la lista al Ayuntamiento de Burgos », El Mundo, le
  13. (es) « El exministro Juan Carlos Aparicio, nuevo presidente de la Comisión Parlementaria de Control de RTVE », ABC, le
  14. (es) « Aparicio asume la presidencia de la Comisión de Interior del Congreso "con ilusión" y consciente de la relevancia », 20 minutos, le

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Fiche sur le site du Congrès des députés : IIIe, IVe, Ve, VIe, VIIe, IXe et Xe législatures.
  • Fiche sur le site du Sénat : VIIIe législature.