João Paulo Alberto Coelho Barreto naît le à Rio de Janeiro[1]. Il est le fils du mathématicienpositiviste Alfredo Coelho Barreto et de la femme au foyer Florência Cristóvão dos Santos Barreto[2]. Paulo Barreto étudie au Colégio de São Bento et, à l'âge de quinze ans, il passe l'examen d'entrée au célèbre Ginasio Nacional (aujourd'hui Colégio Pedro II)[3].
À 16 ans, il rejoint la presse[4]. En 1902, José Maria da Silva Paranhos Júnior, ministre des affaires étrangères, décide de recruter de jeunes diplomates intelligents, cultivés et parlant français. Paulo Barreto pose sa candidature mais il échoue car, s'il a les qualités intellectuelles pour remplir cette fonction, il ne répond pas aux critères de bonne présentation et moralité[5]. À l'âge de 29 ans, il est élu à l'Académie brésilienne des lettres[6]. Il est considéré comme un des pionniers du journalisme brésilien moderne[7].
Dans son livre intitulé As Religiões no Rio(pt) (Les religions à Rio), il réunit des chroniques où on trouve les premières informations sur les cultes d'origine africaine à Rio de Janeiro[8].
↑(pt) Flávio dos Santos Gomes, Jaime Lauriano et Lilia Moritz Schwarcz, « João do Rio », dans Enciclopédia negra : Biografias afro-brasileiras, (lire en ligne)
↑ a et b(pt) Débora Pereira de Ornellas, « Um olhar sobre a crônica de João do Rio », dans Tempo de Ensaio, (lire en ligne), p. 52
↑Christine Ritui, « João do Rio : ombre et lumière du Rio de Janeiro de la Belle Époque », dans Littérature et modernisation au Brésil, (ISBN9782379060069, lire en ligne), p. 31-40