Un chroniqueur (dérivé de chronique, avec le suffixe -eur[1]) est une personne qui écrit des chroniques sur des faits et des événements mémorables de son époque[2],[3].
Rôle
D'une certaine façon, le chroniqueur réalise une œuvre littéraire dévoilant des phénomènes, des anecdotes ou des tendances générales en relation avec l’évolution de son temps[4].
Sa chronique n'est pas forcément la représentation vraie et absolue de ce qu'elle décrit même si leurs auteurs pouvaient parfois être convaincu du contraire[5].
La composition et le travail pour réaliser une chronique souffre de beaucoup de contrainte qu'elles soient matériels ou temporel[6].
Histoire
Antiquité
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Durant cette période, les chroniqueurs vont écrire et répéter plusieurs fois dans les prologues de leur chroniques, qu'ils vont dire « la vérité des faits » tout en essayant de juguler la véracité de ces derniers sans être directement critique à l'égard de leurs seigneurs[7].
Temps Modernes
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Durant le Siècle d'or espagnol fut créer en 1547 la charge de chroniqueur d’Aragon avec le dessein de sauvegarder de la menace de l’oubli les hauts faits glorieux des Aragonais[10].
Epoques Contemporaine
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Notes et références
↑« chroniqueur », dans Wiktionnaire, le dictionnaire libre, (lire en ligne)
↑Yoan Vérilhac, « Chapitre 8. Le chroniqueur de l’évolution littéraire », dans La Jeune critique des petites revues symbolistes, Presses universitaires de Saint-Étienne, coll. « Le XIXe siècle en représentation(s) », , 183–195 p. (ISBN978-2-86272-759-2, lire en ligne)
↑Jean-Marie Moeglin, « La vérité de l’histoire et le moi du chroniqueur », dans La vérité : Vérité et crédibilité : construire la vérité dans le système de communication de l’Occident (XIIIe-XVIIe siècle), Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire ancienne et médiévale », (ISBN979-10-351-0032-2, lire en ligne)
↑Michel Garcia, « Le chroniqueur face à sa tâche. À propos de la Première Partie de la Chronique de Jean II de Castille (1406-1420) », Cahiers d’études hispaniques médiévales, vol. 37, no 1, , p. 89–103 (ISSN1779-4684, DOI10.3917/cehm.037.0089, lire en ligne, consulté le )
↑Voir Chapitre 1 de la référence Jean-Marie Moeglin, « La vérité de l’histoire et le moi du chroniqueur », dans La vérité : Vérité et crédibilité : construire la vérité dans le système de communication de l’Occident (XIIIe-XVIIe siècle), Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire ancienne et médiévale », 2015
↑Louis Baudot, « Les premiers chroniqueurs de la civilisation mexicaine (1520-1569) », Réforme, Humanisme, Renaissance, vol. 3, no 1, , p. 44–50 (lire en ligne, consulté le )
↑Voir Olivier Jacquot (13 octobre 2020). Parution : Utopie et histoire au Mexique : les premiers chroniqueurs de la civilisation mexicaine, 1520-1569. Amoxcalli. Consulté le 8 janvier 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/b332
↑Adrian Guyot, « Héloïse Hermant, Les Chroniqueurs d’Aragon et les pouvoirs de l’écrit. Les tisseurs du temps », Mélanges de la Casa de Velázquez. Nouvelle série, nos 53-2, (ISSN0076-230X, DOI10.4000/mcv.19479, lire en ligne, consulté le )