Jeanne Cressanges est née dans un milieu modeste du Bourbonnais. Sa famille paternelle est une famille de plâtriers-peintres de Dompierre-sur-Besbre[4], sa famille maternelle est une famille paysanne de Noyant-d'Allier. Son père, Jules Mouchonnier, travaille pour les chemins de fer. Elle grandit à Saint-Sornin, dans la campagne bourbonnaise.
Entre 1960 et 1970, elle est lectrice chez Julliard et chroniqueuse aux Nouvelles littéraires. En 1968, elle s'installe à Épinal, pour suivre son mari. Le département des Vosges a servi de cadre à plusieurs de ses romans, comme Les Eaux rouges et Le Luthier de Mirecourt[5].
Les Eaux rouges, F. Bourin (1988), Julliard (1991), Livre de poche (2004), S. Domini éd. (2017). Jeanne Cressanges a été reçue par Bernard Pivot à Apostrophes pour ce roman.
Les Trois Naissances de Virginie, Julliard (1995) - Prix Allen.
Un Amour de 48 heures, Flammarion (1997).
Le Luthier de Mirecourt, Denoël (1999), Gallimard, coll. « Folio » (2005).
↑ a et bValérie Susset, « La douce petite musique de Jeanne Cressanges », L'Est républicain, (lire en ligne)
↑Le roman traite de l'installation d'une communauté rapatriée d'Indochine à Noyant-d'Allier et de l'amour entre personnes de cultures différentes. Il a été tiré du roman en 1973 une série télévisée en quatre épisodes réalisée par Odette Collet, intitulée également La Feuille de bétel.
↑Pour cet essai, elle est reçue par Jacques Chancel, dans son émission Radioscopie, le 25 avril 1979.
Michel Caffier, « Jeanne Cressanges », dans Michel Caffier, Dictionnaire des littératures de Lorraine, vol. 1, Metz, Serpenoise, , 2 vol., 1042 (ISBN2-87692-569-9), p. 267-270.
Michel Bur, Francis-Henri Courroy, Geneviève Dietrich, et al., Epinal, Paris, Bonneton, , 287 p. (ISBN2-86253-113-8), p. 222-225.
Ouvrage collectif, 10 ans, 10 écrivains, 10 artistes, [publié par la] Bibliothèque multimédia intercommunale, Ed. Communauté d'agglomération d'Épinal, BMI, Socosprint, 2019, (ISBN978-2-9565344-1-9), p. 4-10.