Jean Graglia, né le à Toulon (Var) et mort le à Évreux[1], est un directeur de la photographie français.
Éléments de biographie
Études primaires, école d’apprentissage de la Marine, Brevet technique, pour enfin devenir ouvrier à l’Arsenal de Toulon, Jean Graglia avait un avenir tout tracé. Cependant, très tôt, le jeune homme se passionne pour la photographie et le cinéma. Il décide alors de prendre des cours de photographie par correspondance, et de passer la plupart de son temps libre dans les salles obscures.
Dans son travail à l’Arsenal de Toulon comme charpentier de marine, ses amis remarquent sa passion pour les images. Ils le font affecter à l’atelier des hydravions au service photo-cinéma. Un an avant son service militaire, Jean Graglia devient responsable du service.
Puis vient la réussite du concours d’accès à la RTF comme « contractuel artistique caméraman » où il est engagé fin 1954. En raison de ses références militaires il accède au premier groupe de tournage pellicule (jusque-là tout était en direct, le télécinéma n’existait pas encore). Nommé Directeur de la Photographie RTF-ORTF-SFP, il y reste 33 ans.
Il prend sa retraite anticipée en 1987, et part vivre en Normandie mais continue dans l’image vidéo. Membre du Lions Clubs International, il crée l’Association VideoLions pour la mémoire des activités du Lionisme.
Filmographie
Films
Jean Graglia a contribué à la plupart des films de Jacques Krier, dont :
1971Georges de La Tour, François Gaillard ou la vie des autresJacques Ertaud, Rue de Buci, L’heure éblouissante, Lettres d’un Bout du Monde Italie de J.E.Jeannesson
1972Les deux maîtresses, L’inconnu, Lettres d’un Bout du Monde URSS de J.E.Jeannesson
1973Jour de Rêve, Le monde merveilleux de Paul Gibson, Lettres d’un Bout du Monde Suède de J.E.Jeannesson