Jean Bourgon, né le à Nancy et mort à Paris le , est un architecte français.
Biographie
Jean Émile Bourgon est le fils de Charles-Désiré Bourgon, architecte à Nancy, et de Marie Amélie Élisabeth Duperrier[1].
Bachelier es sciences et ès lettres, il est formé à partir de 1913 dans l'atelier de Gustave Umbdenstock à Paris avant d'être admis à l'ENSBA[1]. Ses études sont interrompues par la Première Guerre mondiale : Jean Bourgon s'engage dès le pour toute la durée de la guerre durant laquelle il est blessé. Il reçoit la Croix de guerre et celle du combattant volontaire puis est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1939[2]. Il obtient son diplôme d'architecte en 1921[1]. Il reçoit le prix Julien-Guadet le [réf. nécessaire].
De retour à Nancy, il reprend l'agence de son père, 6 cours Léopold, et y exerce son activité jusqu'à sa mort[1]. Il collabore avec Jean Prouvé[réf. nécessaire]. Il devient architecte de l'Office des H.B.M. de la Ville de Nancy à partir de 1921[2], architecte des Bâtiments civils et palais nationaux à partir de 1936[1] et architecte-urbaniste de huit communes de Meurthe-et-Moselle[2]. Il est aussi l'architecte de la Compagnie thermale de Plombières-les-Bains dans le département voisin des Vosges[1]. Il reçoit l'agrément d'architecte de la Reconstruction de juin 1946 à février 1949[2].
Marié à Paris en 1926 avec Hélène Pauline Marie Lebocq[2],[3], il a quatre enfants[1].
Jean Bourgon est par ailleurs impliqué dans les constructions de la cour d'appel, de l'École nationale professionnelle, de la faculté Faculté de pharmacie}[12], de l'École nationale supérieure de géologie et de prospection minière, de la cité scolaire Frédéric Chopin[réf. nécessaire].
↑Gilles Marseille, Nancy Art déco : un patrimoine de la communauté urbaine : itinéraires de découverte, Strasbourg, éditions du Quotidien, , 65 p. (ISBN978-2-37164-031-3), p. 22
↑Gilles Marseille, Nancy Art déco : un patrimoine de la communauté urbaine : itinéraires de découverte, Strasbourg, éditions du Quotidien, , 65 p. (ISBN978-2-37164-031-3), p. 21
↑« L'Inauguration des grands bureaux de la Société de Pont-à-Mousson », L'Est républicain, vol. 41, no 15011, , p. 3 (lire en ligne)
↑Gilles Marseille, Nancy Art déco : un patrimoine de la communauté urbaine : itinéraires de découverte, Strasbourg, éditions du Quotidien, , 65 p. (ISBN978-2-37164-031-3), p. 23
↑Achille Liégeois, « Les Habitations à bon marché et la Cité-Jardins recevront, au Placieux, la visite présidentielle », L'Est républicain, vol. 44, no 16671, , p. 3 (lire en ligne)
↑Gilles Marseille, Nancy Art déco : un patrimoine de la communauté urbaine : itinéraires de découverte, Strasbourg, éditions du Quotidien, , 65 p. (ISBN978-2-37164-031-3), p. 50
↑Sylvestre Urbain, « La Cité universitaire avant inauguration », L'Est républicain, vol. 44, no 16682, , p. 1-2 (lire en ligne)
↑ a et bGilles Marseille, Nancy Art déco : un patrimoine de la communauté urbaine : itinéraires de découverte, Strasbourg, éditions du Quotidien, f2015, 65 p. (ISBN978-2-37164-031-3), p. 51
↑ a et bGilles Marseille, Nancy Art déco : un patrimoine de la communauté urbaine : itinéraires de découverte, Strasbourg, éditions du Quotidien, , 65 p. (ISBN978-2-37164-031-3), p. 62
↑« Construction d'un hôpital et d'un hospice », L'Est républicain, vol. 40, no 14745, , p. 8 (lire en ligne)