Jean-Paul Aubé naît du mariage de Jean-Baptiste Isidor Aubé, né en 1783, rentier, avec Olympie Eulalie Ancelot, née en 1800[1]. Il fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers d'Antoine Laurent Dantan et de Francisque Duret. En 1866, il réalise un voyage en Italie qui développe chez lui une influence du style néo-renaissance puis néo-baroque. Il expose au Salon des artistes français où il remporte deux médailles d'or en 1874 et 1876. Il produit ensuite des monuments, des bustes et des médailles.
Il devient professeur à l'École des beaux-arts de Paris. Parmi ses élèves on peut distinguer Gaston Lachaise, Charles Virion, et Jean Baffier. Il est nommé en décembre 1896 directeur de l'école municipale Bernard Palissy à Paris[2].
Jean-Paul Aubé est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1888, puis promu officier en .
François Boucher, statue en plâtre, Grenoble, musée de Grenoble. Le marbre est conservé dans les collections municipales de Longwy.
Monument à Borda, 1891, bronze, Dax, envoyé à la fonte en 1942, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux[4].
Monument au général Raoult, 1891, bronze, Meaux, envoyé à la fonte en 1941, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux[5].
Monument à Eugène Pelletan, 1892, bronze, Royan, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux[6].
Maurice Rheims, La sculpture au XIXe siècle, Arts et métiers graphiques, 1972.
Jacques Peiffer et Claude Allut, Le statuaire Paul Aubé, né à Longwy en 1837, catalogue d'exposition, musée municipal de Longwy, 1979.
Guillaume Peigné, « Jean-Paul Aubé », in Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, Éditions CTHS, collection « Format », no 71, 2012, 565 p. , p. 54-62 (ISBN978-2-7355-0780-1).
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.1, Gründ, 1999.