Depuis son enfance, Jean-Luc Tichadou se passionne pour l'histoire et les uniformes[1]. Il se spécialise dans la miniature et travaille avec la maison d'édition d'art monégasque Arts et Couleurs, spécialisée dans l'édition de luxe, notamment sur la Révolution française, tout en se consacrant parallèlement à sa passion[2] avec une prédilection pour les tenues chatoyantes du Premier Empire et des troupes Coloniales. À la demande de la ville de Nice, Jean-Luc Tichadou a réalisé une série de miniatures sur l'Armée d'Afrique[3].
Il collabore ensuite tout d'abord en tant qu'illustrateur notamment sur une série d'articles, Un soldat ses uniformes[4] (De gaulle, La Fayette[5], Bugeaud[6], Ney[7], Pichegru[8], etc.) avec des revues spécialisées (histoire et uniformologie.)[9] paraissant en France et à l'étranger, puis en tant qu'auteur-illustrateur (Commission des Arts[10], les Guides de Bonaparte[11], etc.) son travail s'appuyant sur d'importantes recherches notamment au S.H.A.T (département "Terre") à Vincennes.
Nommé Peintre agrée de l'Armée en 1996 par décret du Ministre de la Défense[12], il est titularisé en [13], après trois renouvellements de son agrément (JORF. 2000[14], 2002[15], 2005)[16].
Cette même année, il reçoit les félicitations du général Masson, Général Délégué au Patrimoine de l'Armée de Terre, pour sa contribution à la sauvegarde du Patrimoine[17] et son travail au profit des peintres de l'Armée.
Tout comme ses confrères et maîtres Eugène Leliepvre, Lucien Rousselot, rien n'est anecdotique, rien n'est laissé au hasard, Jean-Luc Tichadou, introduit dans ses reconstitutions militaires passées[18], par souci d'exactitude historique, une rigueur étayée par d'importantes recherches en archives[19].
Invité à de grandes expositions en France et à l'étranger (Italie, Espagne, Belgique[22] Principauté de Monaco[23], etc.) nombre de ses œuvres figurent dans des collections privées, salle d'honneur de régiment, Délégation au Patrimoine, écoles, musées, ministères…
Le style JLT
La peinture de Jean-Luc Tichadou, est avant tout passionnée, visuelle et sincère comme il aime à le dire : « c'est une recherche permanente de la vérité, indispensable à la peinture historique », qui lui permet de restituer fidèlement et artistiquement l'ambiance et le pittoresque de la vie quotidienne ou en campagne du soldat sous tous aspects… avec toutefois un attachement pour les Troupes de Marine[24] auxquelles il reste fidèle.
Héritier des grands maitres orientalistes, mais en même temps de ses illustres prédécesseurs : Édouard Detaille, Alphonse de Neuville, Georges Scott, son style se caractérise par une exigence de réalisme, alliée aux chaudes harmonies des couleurs de sa palette et au rendu de la lumière dans ses tableaux, propices pour recréer l'atmosphère impalpable propre à chacun des évènements représentés.
Le restaurateur
Tout à fait complémentaire à celle de POA, son activité de restaurateur lui permet par ses interventions de préserver, entre autres, les œuvres de ses aînés[25] conservés dans des musées et, faisant partie du Patrimoine historique.
Il reçoit en , du général de division Duboucher un « Diplôme d'Honneur » pour sa contribution à la sauvegarde du patrimoine de l'artillerie.
Par son talent, son style qui lui est propre, sa capacité à saisir l'ambiance et l'âme des sujets qu'il traite, sans trucs ni artifices, avec une palette resplendissante de couleur et de vie ; apanage des plus grands, Jean-Luc Tichadou[26] est à la fois conservateur des traditions et l'un des principaux animateurs du renouveau de la peinture militaire[27].
↑Notamment pour les Troupes de Marine : restauration d'un tableau représentant Maréchal Galliéni (230 x 120 - musée des Troupes de Marines) ensuite, par rapport à l'ensemble de l'œuvre de Jean-Luc pour l'Armée et sa collaboration concernant l'ouvrage sur Les Invalides vu par les Peintres de l'Armée.
↑Tableau sur l'Expédition en Égypte (Dragon) et une série (collection privée) sur les uniformes des tambours des régiments de la Garde Impériale du Premier Empire, etc.
↑Un article intitulé : Les Hussards de Jean-Luc Tichadou est paru à l'occasion de cette récompense, dans La Gazette des Uniformes, à l'issue d'une rencontre avec ¨le rédacteur en chef de la revue au salon
↑Un article consacré à Jean-Luc Tichadou est paru dans le VIVAT HUSSAR à l'occasion de cette récompense - no 27 Tarbes 1992, page 105.
↑ Invité par la Société d’Études Napoléoniennes Belge, exposition qui s'est déroulé au musée du Caillou sur le thème du maréchal Ney. Jean-Luc Tichadou a également participé sur invitation à de nombreuses expositions notamment au musée des Troupes de Marine, au musée de l'Artillerie (débarquement de Provence, les Tirailleurs Sénégalais, Bazeilles, Wagram…), etc.
↑ Exposition réalisée avec Jean Terrier et le Souvenir Napoléonien - FR3 et Canal 40 (Nice) ont consacré un reportage sur cette exposition.
↑Restauration tableau d'Alphonse de Neuville (musée des Troupes de Marine) ; Restauration tableau d'Albert Ferdinand Le Dru : mort du général Desaix à la Bataille de Marengo, acquis par le Musée de Clermont-Ferrand avec l'accord des Musées Nationaux ; restauration Georges Scott : tambour à Valmy restauration G. Farré : portrait du capitaine Georges Guynemer, etc.
↑Fondée par Edouard Detaille en 1890, Jean-Luc Tichadou est membre de La Sabretache, parrainé par Bernard Sevestre (président de la Sabretache) et Andréas Rosenberg.
↑ Sa création Place du Marché (30 × 40 cm) exposée au musée de l'Armée en avril 2015, Salon des Peintres Officiels de l'Armée, a été acquise au cours du salon par un collectionneur.
↑ Le drapeau le plus décoré des régiments français (ex Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc).
↑ Commande du colonel J.M. Massip, conservateur du musée des Troupes de Marine, pour les collections du musée. Réalisé en relation avec l'officier qui commandait les 3 batteries du 11e RAMa engagées en Irak : notamment le numéro d'immatriculation des obus utilisés pendant le conflit et représentation d'AMX-10 RC du 1er Spahis qui collaborait avec les Bigors
↑L'Ancre d'Or, no 270 septembre-Octobre 1992, page 39.
↑ Tableau réalisé sur commande pour les collections du musée en collaboration avec le chef de corps du 21e RIMa, ajout entre autres sur le gilet pare-balle des marsouins du 21e dans le dos (au milieu et en haut) d'un œillet supplémentaire pour extraire plus rapidement le personnel du VAB.
↑ Tableau réalisé pour les collections du musée à partir du livre de marche du régiment conservé au musée des Troupes de Marine, relatant ces combats dans le village de Friesen et notamment la destruction d'un char Jagdpanther par un tank destroyer du R.C.C.C. dans la rue principale du village, avec également la collaboration du maire de Friesen concernant la description des lieux en 1944 à partir de témoins de l'époque.
↑À la demande de l’École de l'Application de l'Artillerie (Draguignan), JLT a effectué cette mission l'occasion de la cérémonie de dissolution du Régiment en 1997.
↑Jean Luc Tichadou a reçu à la suite de ce travail une lettre de remerciements et de félicitations du général Mercier, chef d'État-major de l'Armée de Terre (22/01/1998).
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Var-Matin (1996) : Restauration d'un tableau d'Albert-Ferdinand Le Dru représentant la mort du général Desaix à la bataille de Marengo (2 m x 1.30) restauré par Jean-Luc Tichadou et acquis avec l'accord des Musées nationaux par le musée de Clermont-Ferrand (Puy de Dôme).