Médecin de profession, Jacques Lagarde travaille dans la recherche afin de disposer d'assez de temps à consacrer à l'alpinisme[2]. Sa carrière alpine s'étend approximativement de 1923 à 1938 durant la période des dernières grandes conquêtes des Alpes (faces nord du Cervin, des Grandes Jorasses, des Drus, de l'Eiger) mais sans qu'il participe lui-même à aucune de celles-ci. La Seconde Guerre mondiale, puis à partir de 1943 la maladie (une paralysie), mettent fin à sa carrière d'alpiniste.
1925 - Arête des Grands Montets à l'aiguille Verte avec Pierre Dalloz et Henry de Ségogne, les 9 et 10 août
1926 - Couloir Lagarde-Ségogne en face nord de l'aiguille du Plan avec Henry de Ségogne, les 24 et 25 juillet (TD, 300 m à 64°). Gravi en crampons 10 pointes et un piolet traditionnel pour tailler des marches, « c'est l'un des plus grands exploits de l'entre-deux-guerres », et il n'a été répété qu'en 1972 avec les techniques de l'escalade glaciaire moderne[4]