Jérôme Saddier, né le à Nice, est un dirigeant d'entreprise, figure de l'Économie sociale et solidaire (ESS) en France. Il est président du Crédit coopératif et président de Coop FR, organisation fédérative des coopératives françaises.
Il occupe plusieurs postes à responsabilité à la Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise de 1994 à 1999[8]. Il est chargé de mission par ce dernier entre 1994 et 1995, puis directeur de l'éducation et de la formation jusqu'en 1997, puis directeur du cabinet du président de ce syndicat. Il est parallèlement rédacteur en chef de la revue Espace universitaire de 1992 à 1995. En 1996, il est lauréat du concours d'attaché territorial[9].
De 2002 à 2003, il est conseiller spécialisé dans les questions de travail et de santé de la représentation permanente de la France auprès à l'Organisation des Nations unies à Genève[8],[12].
En , il devient directeur général de la MNT[8] jusqu'en [16]. D' à fin , il est directeur de la stratégie et des affaires publiques de santé mutualiste français du Groupe VYV[17]
De à , Jérôme Saddier préside ESS France[22], l'organisation nationale représentative des acteurs de l'ESS[23],[24]. À ce titre, il est vice-président de Social Economy Europe. Lors du deuxième congrès d’ESS France, les et , Benoit Hamon, ancien ministre et candidat à l’élection présidentielle de 2017 en France lui succède à la tête de l’organisation[25],[26].
En , il devient président du Crédit coopératif[30]. Il est membre du conseil de surveillance d’Ecofi, filiale de gestion investissement socialement responsable du Crédit coopératif et président du conseil de surveillance d'ESFIN gestion, société de gestion de capital investissement des entreprises de l'ESS[31]. Il est à ce titre administrateur de France Active, vice-président du conseil de surveillance de la TISE, administrateur d'ESS Forum International et administrateur de Coop FR[32].
Il considère l'économie sociale et solidaire comme une norme économique souhaitable[34]. En ce sens, il appelle les candidats à l'élection présidentielle de 2022 à se saisir de leur « mode de gestion non lucratif et démocratique comme base de transformation pour le prochain quinquennat »[35],[36],.
Il reproche à la loi Pacte d'être une occasion manquée pour repenser profondément le rôle et le fonctionnement de l'entreprise dans notre société[24],[34].
Engagé au Parti socialiste depuis 1989, Jérôme Saddier est responsable du Parti socialiste (PS) à Villefranche-sur-Saône depuis 2004[1]. Il est considéré comme un proche de Benoît Hamon[40], dont il partage le courant des jeunes rocardiens[41].
Il présente sa candidature au nom du PS lors des élections municipales à Villefranche-sur-Saône de 2008[43]. Il est battu par le député UMP sortant Bernard Perrut dans une triangulaire, avec un écart de 200 voix entre chacun[44],[45]
En 2012, il annonce ne pas vouloir être candidat lors des élections municipales de 2012[40].
En 2023, Jérôme Saddier est co-animateur du groupe d'experts du PS, aux côtés de Chloé Ridel[46],[47].
En 2022, Jérôme Saddier publie Pour une économie de la réconciliation[52], où il plaide pour l'ESS comme norme souhaitable pour l'économie, présentant ce modèle comme un levier essentiel de transformation sociale et écologique (Les Petits matins)[53],[54].
Vie personnelle
Jérôme Saddier a trois enfants[1], un premier fils né en 2001, une fille née en 2005 et un second fils né en 2019[12].
Références
↑ abc et d« Jérôme Saddier » , sur jeromesaddier.typepad.fr (consulté le ).
↑Arrêté du 18 mai 2012 portant nomination au cabinet du ministre délégué auprès du ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur, chargé de l'économie sociale et solidaire (lire en ligne)
↑Patrick Lelong, « Jérôme Saddier « Nous voulons faire de l’ESS, la norme de l’économie de demain » », Gestion de Fortune, , p. 56 à 59 (lire en ligne)
↑Les décideurs, Le Figaro Économie, n° 23739, 12 décembre 2020, p. 23.
↑Aude Carasco, « Le mouvement de l’économie sociale et solidaire se « politise » avec Benoît Hamon à sa tête », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le )
↑Aude Carasco, « Le mouvement de l’économie sociale et solidaire se « politise » avec Benoît Hamon à sa tête », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le )
↑« Comment le Nouveau Front populaire s’est accordé sur Lucie Castets, une haut fonctionnaire inconnue, pour être première ministre », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑Aude Carasco, « Jérôme Saddier : « L’ESS est un levier pour recréer du collectif dans la société » », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le )